La responsabilité de Mohamed Znaydi est engagée à plus d'un titre, dans l'affaire du fameux match entre le Chabab Rif d'Al Hoceima et le Widad Athlétique de Casablanca comme on le laisse entendre dans les couloirs de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Or, non seulement on en a beaucoup parlé, depuis plus de deux mois, mais on n'arrive toujours pas à renoncer à cette affaire, qui fait désordre dans l'édition 2011-2012, puisque pour la troisième fois il n'a pas eu lieu. Un match qui colle au championnat, l'étiquette de « Championnat contestation ». Aujourd'hui, plus que jamais, le conseil fédéral, par la voix de son Président intérimaire, le Dr Mohamed Fouad Amar, doit tenir un discours immaculé, pour non seulement mettre fin à la discorde qui règne au sein du basket-ball national, non à cause de la rencontre CRA-WAC, mais par le manque de fermeté dans certains dossiers, mais surtout pour réunir les valeurs vives du basket-ball pour mettre fin au conflit qui plane sur le basket-ball national, au lieu de continuer de déplacer le problème vers d'autres cieux. Et comme tout responsable, lorsqu'on sent qu'il y a dérive, on doit intervenir dans le bon sens. Ce n'est pas une attaque, mais il est bon d'agir en bonne intelligence pour éviter au basket-ball national la déchirure. ICeux qui mettent en doute la légalité du bureau fédéral, réclament la tenue d'une assemblée générale extraordinaire, un droit jugé de légitime par les observateurs, et ce, en application des statuts qui régissent la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball. Mais en ne disant rien d'officiels sur leur demande sur le plan juridique, ni de fort sur son fondement, ça donne tout simplement naissance dans les coulisses de la balle au panier à des discussions stériles sur le fond du problème, celui de la légalité du bureau, et ce, après la passation des pouvoirs de la fédé par M. Mohamed Dinia au Dr. Mohamed Fouad Amar. Le nouvel homme fort du basket-ball national doit plus que jamais s'exprimer, car il ne faut pas oublier que la Fédération détient le pouvoir jusqu'à la tenue de l'assemblée générale extraordinaire. Oui, la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball : un pouvoir et non un service. Les observateurs du basket-ball national ont du mal à envisager que la crise actuelle divise la grosse balle orange en deux. Le basket-ball national doit, plus que jamais, s'offrir une nouvelle table d'écoute, pour montrer tout le potentiel du basketball national. Un potentiel en homme et en idées pour offrir à la discipline une formidable chance d'expansion. Bref, tout ce qui va permettre au basket de sortir de la crise. Autrement dit,…