Au cours de la semaine dernière, le wali et le président du Conseil de la ville de Rabat ont présidé la cérémonie d'installation de la première promotion de la police administrative qui va évoluer dans l'enceinte de la capitale afin de veiller à l'ordre et à l'organisation de la circulation et du stationnement. Le besoin de renforcer le dispositif sécuritaire s'est fait sentir depuis longtemps et le moment est venu de passer à l'action et de redresser les choses. Les nouveaux agents sont déjà sur place en train de marquer leur présence dans le cadre de deux semaines de sensibilisation avant d'entamer la procédure de l'application de la loi et des consignes. Evidemment, le premier casse-tête à tenter de résoudre est bien celui du stationnement illégal et anarchique. Certains automobilistes et ils sont nombreux, fontt preuve d'un esprit malsain en abusant des tous les espaces disponibles, qu'ils soient des espaces dédiés aux piétons à l'image des trottoirs ou des espaces dédiés à la verdure. Les piétons se sont habitués à ces scènes où ils se retrouvent, le plus souvent, contraints de marcher sur la chaussée côté à côte avec les véhicules; parce que les trottoirs leur sont confisqués par des voitures en stationnement. La première consigne est de rappeler les motorisés à se tenir à la réglementation et à s'abstenir d'enfreind à la loi resous peine d'une amende qui ira en grandissant en cas de récidives. C'est là un intérêt sur lequel nous n'avons eu de cesse d'insister sur cette page dans le cadre de notre contribution dédiée au «code de la rue». L'originalité dans ce débat autour de la mobilité dans la ville vient à point nommé et se trouve dorénavant consolidé par un nouvel acteur en la personne morale de la police administrative. Notre espoir est que les responsables de la ville puissent tenir compte et veiller à l'application des idées que nous avons avancées le long de l'année 2011; à savoir aider les citadins à prendre soin de leur milieu urbain et les responsabiliser en leur calquant les bons principes civiques et les bons gestes de civilité, de courtoisie, d'affabilité et de bienséance. Dans ce contexte, il n'y a pas que le stationnement à régulariser. D'autres priorités s'imposent et appellent une action musclée afin de rendre la ville vivable, respirable, et sécurisée. Nous avons déjà eu l'occasion d'évoquer toutes ces priorités une à une et nous sommes à jamais motivés pour aller de l'avant.