Amara Traoré (sélectionneur du Sénégal): "On a eu du mal à entrer dans le match. On a fait une première mi-temps calamiteuse, c'est une de nos pires premières mi-temps. La cause: la vivacité zambienne, qui nous a beaucoup gênés, ils ont plus couru que nous. On est revenu en deuxième mi-temps en changeant de jeu. C'est un match qui va bien nous réveiller, ça montre qu'il faut plus d'engagement pour espérer quelque chose. Nos chances sont intactes. Rien ne change ce soir. Le changement de Rémi Gomis était un repositionnement tactique, pas une sanction. On va jouer contre le pays organisateur qui sera poussé par son public, on n'a plus de joker à brûler." Mamadou Niang (attaquant et capitaine du Sénégal): "Cette première mi-temps a été un échec collectif, on est tous passé à côté, on a tout fait à l'envers. On devait passer sur les côtés, on n'a pas su le faire. En deuxième période, c'était un peu mieux, l'équipe s'est un peu réveillée, on avait 45 minutes de retard. Ils étaient plus vifs, perdaient moins de ballon, ce qui fait qu'on perdait 2-0 à la pause. Concernant mon changement, on est un groupe de 23. Des joueurs peuvent entrer, d'autres sortir, on est tous solidaires. Si le coach décide de réajuster l'équipe tactiquement, je m'y plie. Pour moi, le groupe prime. On va essayer de prendre le maximum de points dans les deux prochains matches." Hervé Renard (sélectionneur de la Zambie): "On a fait une très bonne première mi-temps. On savait que pour marquer il fallait jouer dans leur dos, parce qu'ils ont des joueurs très forts. On l'a fait à la perfection. J'ai mis deux attaquants capables de plonger dans leur dos. Je connais par coeur les joueurs du Sénégal, des joueurs très athlétiques, comme Diawara et Mangane, qui ont parfois un peu de difficultés à être rapides dans leur dos. Parfois entre le dire et le faire il y a un décalage, aujourd'hui c'était parfait. En seconde mi-temps, on a perdu en maturité, perdu trop de ballon. On est jeunes. Pour nous c'est une fantastique performance de battre le Sénégal. Je me souviens aussi qu'il y a deux ans le Gabon avait battu le Cameroun et ne s'était pas qualifié. Ce n'est pas une surprise, c'est le résultat de beaucoup de travail. On avait confiance en nous, on a eu de la réussite aussi. Il reste deux matches, le plus important est de se qualifier. Il faut rester les pieds sur terre. Quand on bat le Sénégal, on a l'impression qu'on peut battre tout le monde. Il faut faire très attention. Le résultat du premier match n'est pas une surprise, avec le pays organisateur qui gagne. Je voudrais aussi dire un grand merci à Claude Le Roy (Renard était auparavant son adjoint), c'est grâce à lui que je suis là." Gilson Paulo (sélectionneur de Guinée équatoriale): "On a fait un bon match. On s'était très peu entraînés ensemble, et pourtant on a remporté la victoire. L'application tactique des joueurs nous a beaucoup profité. Même si on a gagné, il a manqué certains positionnements, qu'il faut encore travailler". Juvenal (capitaine de la Guinée équatoriale): "Il était très important pour nous, de commencer ce match en gagnant. On voit l'avenir de manière plus optimiste. Le million de dollars offert ? On joue au foot, quand on commence le match, on ne pense pas à l'argent. Qand on joue en Europe, on gagne de l'argent. Le plus important n'était pas l'argent, mais de gagner le premier match. On était très concentrés même si on n'avait pas joué beaucoup ensemble. Avec le travail et la foi dans nos possibilités, je crois qu'on peut aller loin. On avait une équipe très technique et des joueurs très techniques. On a eu quelques occasions et on a pu marquer le but à la fin". Marcos Paqueta (sélectionneur de la Libye): "Je félicité la Guinée équatoriale. On savait que ce serait un match très difficile à jouer sur le terrain du pays organisateur. On a bien commencé le match, on a eu la possession de balle, mais l'équipe s'est montrée ensuite nerveuse et a raté des passes faciles, avant de perdre le contrôle du jeu. En deuxième mi-temps, on a eu la main sur le début et même si on était un peu fatigués, on arrivait à garder le ballon, et on a souffert des contre-attaques. Ce fut crucial. L'équipe doit être préparée à ça. Il n'y a rien de définitif pour la qualification, ce n'est pas la fin de l'histoire. L'équipe est jeune, certains joueurs n'ont pas pu beaucoup jouer en raison des problèmes qu'on connaît (en Libye). Et cette équipe participe à ce tournoi pour accumuler de l'expérience".