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L'hebdomadaire français «Marianne» au sujet des otages de Tindouf: Complicité du «polisario» et des trafiquants circulant en toute quiétude dans les camps
L'hebdomadaire français «Marianne» soutient que l'enlèvement d'une italienne et de deux espagnols, le 25 octobre dernier dans les camps de Tindouf, une zone sous «surveillance des services algériens», n'aurait pas réussi sans la complicité du Polisario et des trafiquants qui opèrent librement dans ces camps. Dans une enquête sur le «Sahel de la peur» consacrée aux enlèvements, trafics en tout genre dans cette région, le magazine note que la zone de Tindouf qui abrite les camps du «Polisario, soutenu et armé par l'Algérie,» est «pourtant réputée sous surveillance des services algériens» et abrite «une importante garnison de l'armée populaire algérienne». Dans ces conditions, comment les ravisseurs des trois otages européens ont-ils «pu mener leur opération sans coup férir ?», s'interroge le magazine dans son numéro du 26 novembre au 2 décembre. «Selon les informations recueillies par +Marianne+, outre la complicité de certains éléments du Polisario, les ravisseurs se seraient appuyés sur les réseaux de contrebande» de cigarettes et de drogue, qui alimentent ces camps. Le jour de l'enlèvement des européens à Hassi Rabouni, la «capitale du Polisario», les «4x4 des trafiquants, qui circulent en toute quiétude dans les camps, ont acheminé les hommes du commando et sont repartis avec les otages pour une destination inconnue», affirme l'hebdomadaire français.
