Focaliser sur le seul aspect politique de la démocratie n'est propice qu'à engendrer une démocratie boiteuse. Les précurseurs en matière de justice sociale s'échinaient à démontrer que c'est un écueil à contourner si l'on entend instaurer la paix sociale et le bien-être commun, et ainsi favoriser le développement durable et la répartition équitable des richesses générées. En somme, donner également un coup de fouet au volet démocratie sociale assure l'équilibre et donc la pérennité de la démocratie tout court. Le « transfert du centre vers les régions de prérogatives et des moyens y afférents, sur la base des principes de la démocratie territoriale et de la bonne gouvernance » encore une fois recommandé dans le discours royal du 20 août verse dans ce sens. Tout comme l'exhortation à « accélérer le processus d'opérationnalisation du Fonds de mise à niveau sociale et du Fonds de solidarité interrégionale de manière à renforcer les programmes de l'INDH visant à combattre la pauvreté, la marginalisation et l'exclusion sociale. »