Le peuple marocain célèbre, dimanche 21 août, le 48ème anniversaire de SM le Roi Mohammed VI, un événement national éminemment révélateur de la sollicitude royale constante envers la jeunesse, placée aux premiers rangs des priorités et pleinement associée à l›oeuvre de développement du royaume. En effet, et depuis son accession au Trône en 1999, le Souverain n›a eu de cesse de multiplier les initiatives et les gestes en direction des jeunes générations en vue de les impliquer dans l'ffort national d'édification de l'tat de droit et des institutions. L'un des derniers gestes en date qui s›inscrit dans le sillage de la promulgation de la nouvelle constitution, est la décision du Souverain de mettre en place un Conseil pour les jeunes, visant à favoriser leur rôle en tant que force de proposition et de renouveau de la société. «Afin que les jeunes puissent disposer d›un espace institutionnel d›expression et de discussion, Nous avons tenu à créer un Conseil de la jeunesse et de l›action associative, formant une force de proposition. L›objectif recherché est de leur permettre de contribuer, dans un esprit de démocratie et de citoyenneté, à l›édification du Maroc de l›unité, de la dignité et de la justice sociale», avait annoncé SM le Roi dans Son discours à la Nation le 17 juin dernier. En concrétisation de cette même démarche royale, la nouvelle Constitution (article 33) engage les pouvoirs publics à prendre toutes les mesures appropriées pour «étendre et généraliser la participation de la jeunesse au développement social, économique, culturel et politique du pays, aider les jeunes à s'insérer dans la vie active et associative et prêter assistance à ceux en difficulté d'adaptation scolaire, sociale ou professionnelle». Le texte souligne l'impératif d'agir pour faciliter l'accès des jeunes à la culture, à la science, à la technologie, à l'art, au sport et aux loisirs, tout en réunissant les conditions propices au plein déploiement de leur potentiel créatif et innovant dans tous ces domaines. A cet effet, il prévoit la création d'un Conseil consultatif de la jeunesse et de l'action associative. Cet engagement royal en faveur de la promotion de la place des jeunes dans la dynamique sociétale et de leur participation politique ne date assurément pas d'hier. En témoigne, l'initiative du Souverain en 2002 de ramener l›âge de vote à 18 ans au lieu de 20 ans. Au-delà de sa forte symbolique, cette décision est un hommage rendu à la jeunesse, en l›émancipant de tous les obstacles qui freinaient son engagement avec dynamisme et patriotisme dans le processus de développement économique et social du pays. Cette décision «donnera, Nous en sommes persuadés, une puissante impulsion à la citoyenneté responsable et apportera du sang nouveau à la pratique démocratique dont vous trouverez que Notre Majesté est et restera encore et toujours le Premier des protecteurs», avait notamment affirmé le Souverain à cette occasion. Cette décision s›ajoute à bien dautres initiatives touchant aux différents domaines, en particulier les politiques de promotion des capacités et des talents des jeunes ainsi que celles dincitation à l›investissement, à la création de PME et au lancement de projets générateurs d›emploi et de revenu. Toujours à l›écoute des préoccupations des jeunes, SM le Roi accorde un intérêt particulier aux domaines de la formation, de l›enseignement et de la culture qui sont à la base du processus de formation et de qualification des ressources humaines, érigées en acteur clé pour prendre en charge les contraintes de l›heure. C'est justement vers la consolidation de ces chantiers inclusifs et novateurs que tend la nouvelle Loi suprême du Royaume, dans la mesure où elle requiert, comme l'a affirmé le Souverain, une nouvelle génération d›élites qualifiées, imprégnées de culture et d›éthique politiques nouvelles, et faisant preuve de citoyenneté responsable et d›un sens élevé des responsabilités et de l'ntérêt général.