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Le Forum d'Asilah rend un vibrant hommage à M. Abdelkrim Ghallab Moulay M'hamed El Khalifa : M. Ghallab, un homme hors pair dans l'Histoire intellectuelle et militante des peuples
Dans le cadre de sa 26ème session, l'Université d'été Al Mouâtamid Ibn Abbad d'Asilah a rendu dernièrement un vibrant hommage, au nationaliste, politique, homme de lettres, essayiste et journaliste M. Abdelkrim Ghallab, ancien membre du Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal et ancien directeur de notre confrère Al Alam, actuellement membre du Conseil de la Présidence du parti. Plusieurs personnalités du Maroc, de Mauritanie, de Tunisie et d'Iraq ont pris part à cette journée et apporté leur témoignage sur le parcours et l'apport singulier de cet homme tout aussi hors pair, en présence d'un grand nombre d'intellectuels, d'artistes et de journalistes qui fréquentent habituellement cette manifestation culturelle. L'une des interventions les plus remarquées à cette occasion aura été, sans doute, celle de My M'hamed Khalifa, membre du Comité exécutif de l'Istiqlal, qui a axé sa communication sur «la pensée nationaliste et le combat politique» d'A. Ghallab, «la lumière qui jaillit du Maroc», «Ghallab, un style simple et une réflexion profonde», «Ghallab, une pensée assidue et ininterrompue », «Ghallab, une pensée vivace et une production prolifique», «Quand Ghallab tue Ponceau au parlement», «Ghallab, un parcours exemplaire e un modèle immortel», «Des tours du hasard extraordinaires dans sa vie», «De la ligue de défense de Marrakech au Bureau du Maghreb arabe», «Abdelkrim le militant lutte pour libérer Abdelkrim le combattant», «1937, la séparation amère ; 1947, les retrouvailles euphoriques» et, enfin «Allal et Gkallab regagnent ensemble le Maroc». On devine que sous ces têtes de chapitres, l'orateur restitue des pans entiers de la vie d'A. Ghallab, de l'Histoire du Mouvement national et du Maroc en général et du parcours de nombreuses personnalités qui ont marqué l'histoire marocaine tout au long du XXè siècle, dont l'inspirateur et mentor de celui qui était fêté ce jour là, le leader Allal El Fassi, le tout avec une fougue et une verve dont l'avocat qu'est M. Khalifa sait faire montre quand il est sûr de défendre la bonne cause et que son «client» vaut bien une telle envolée lyrique. Certes, il est difficile pour un quiconque de cerner toutes les facettes d'une personnalité aussi complexe et plurivalente que celle de M. Ghallab, dans l'espace de temps -forcément réduit- qui est généralement imparti à chaque intervenant dans ce genre de rencontres, mais il faut avouer que Me Khalifa a réussi la gageure de faire en sorte que ce soit à la fois possible et aisé et, surtout, de ne pas ennuyer l'assistance, en émaillant sa communication de moult anecdotes, détails et faits divers aussi croustillants que révélateurs des particularités d'une époque qui ne fut pas seulement un long fleuve tranquille et de personnages qui pour n'être pas nécessairement des surhommes, n'en sont pas moins des êtres hors du commun.