Les examens de fin d'année et le vote (du 1er juillet) pour la nouvelle Constitution 2011 ont obligé les membres fédéraux de reporter la date de la finale de la Coupe du Trône (juniors et seniors) au 09/07/2011. Mais le problème majeur qui s'oppose aujourd'hui est la programmation du lieu de cette prestigieuse manifestation. Il faut savoir que depuis fort longtemps, les finales du championnat national ont été toujours programmées à Rabat et celles de la Coupe du Trône à Casablanca. Et dans l'optique de redynamiser et bien vulgariser l'activité rugbystique, on a opté d'apporter une modification à cette stratégie et de changer, de temps en temps, les lieux de ces évènements. Des villes comme Mohammédia, Khémisset, Fès, Kelaâ des Sraghna….ont eu l'honneur d'accueillir et de bien organiser des finales très disputées. Cette saison et sans connaître les qualifiés, la FRMR a programmé au départ la finale de la Coupe du Trône à Oujda et celle du championnat national à Rabat. Pour ce dernier cas, les membres fédéraux ont couru dans tous les sens dans la capitale pour trouver un terrain à cette compétition. Résultat négatif, chose qui a obligé la fédération de choisir le Kelaâ pour organiser cette finale. Concernant la Coupe du Trône, c'est vraiment très compliqué. Les finalistes de la saison dernière sont les mêmes acteurs de cette édition (2010/11). La ville d'Oujda a connu, l'année précédente, l'inauguration du stade de rugby par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. C'était donc formidable d'afficher cette finale dans ce beau stade et de vivre une fête inoubliable. Et pour cette saison, les responsables du FUS voient les choses autrement, ils demandent de programmer cette finale dans un terrain neutre et d'avoir les mêmes chances. Ces mêmes responsables sont prêts de déclarer forfait à cette finale. On risque donc d'assister au même scénario du basket-ball (finale de l'ASS et le WAC). Le choix du lieu va certainement obliger les membres fédéraux de passer au vote. Mais il est très logique de chercher un terrain neutre et de mettre les clubs au même pied d'égalité. Nos amis oujdis, toujours très forts sur le champ du jeu, sont-ils capables de montrer leur grande compréhension à cette situation ?