Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
La Haca fait le bilan de la campagne référendaire Près de 1400 émissions diffusées par les médias audiovisuels
Experts et universitaires en tête des intervenants dans les programmes audiovisuels liés au référendum
Les médias audiovisuels publics et privés ont diffusé quelque 1392 programmes sur le référendum constitutionnel, soit 120 heures et demi, réparties entre les journaux, les magazines et les émissions spéciales, a indiqué la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Un rapport de la HACA, présenté, mercredi à Rabat, lors d'une conférence de presse, sur le respect de la pluralité de l'expression des différents courants de pensée et d'opinion durant la campagne référendaire, est basé sur un suivi effectué par cette autorité du 17 au 25 juin courant. A cette occasion, le président de la HACA, M. Ahmed Ghazali, a affirmé que ces programmes ont été répartis en diffusion initiale entre 844 journaux, 548 magazines et émissions spéciales, soulignant la montée en puissance des radios privées qui sont venues en tête, enregistrant 38,5 pc du volume horaire total des interventions. Les cinq chaînes de télévision (Al-Oula, 2M, TV Tamazigh, Médi 1 TV et TV Laâyoune) ont enregistré 35 pc du volume horaire total des interventions, contre 26,5 pc pour les trois radios publiques (Radio nationale, Radio Amazigh et Radio Rabat Chaîne Inter). Concernant le contenu, M. Ghazali, a noté que le volet pédagogique et didactique de présentation et d'explication des dispositions de la nouvelle Constitution a été présent aux antennes et aux écrans, puisque les interventions des experts et des universitaires ont enregistré 36,5 pc dans son ensemble. M. Ghazali a souligné la présence de 93 entités de la société civile qui a totalisé 12 pc de la globalité des interventions, contre 26 pc pour les partis politiques, 4 pc pour les syndicats et 3 pc concernant les organismes nationaux, notamment le Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), l'Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) et le Conseil des marocains résidant à l'étranger (CMRE). Par ailleurs, M. Ghazali a fait savoir que la HACA s'est assignée en matière de garantie du pluralisme de l'expression des courants de pensée et d'opinion pendant la période de consultation référendaire 2011 dans les médias audiovisuels, érige en référentiel les idées de démocratie effective, de développement durable et de liberté d'expression inspirée par le discours Royal du 9 mars. Concernant le dispositif normatif et organisationnel mis en place pour garantir l'accès équitable aux médias audiovisuels, le Conseil supérieur de la communication audiovisuelle (CSCA) a adopté la décision n°27-11 portant adoption de la recommandation n°01-11 relative à la garantie du pluralisme de l'expression des courants de pensée et d'opinion dans les médias audiovisuels pendant la période de la consultation référendaire de 2011, a-t-il rappelé. Et d'ajouter que cette campagne a commencé immédiatement après la communication publique officielle du projet de la nouvelle Constitution et s'étendra jusqu'à la veille du jour du scrutin à minuit. Le CSCA recommande aux opérateurs de la communication audiovisuelle d'ouvrir leurs programmes, pendant la période de la consultation référendaire, à tous les acteurs politiques, syndicaux, économiques, académiques, culturels et sociaux concernés, a-t-il fait remarquer. M. Ghazali a noté que le CSCA recommande également la garantie d'un équilibre entre la pluralité des points de vue au sein de chaque programme, sur la base d'une politique d'invitation équitable et diversifiée dans le respect des dispositions légales en vigueur et des règles déontologiques communément admises. Par ailleurs, les experts et les universitaires figurent en tête des intervenants dans les programmes diffusés par les médias audiovisuelles publics et privés au sujet du référendum constitutionnel, avec un taux d'environ 37 pc, a fait savoir le rapport de la Haute autorité de la communication audiovisuelle. Le rapport indique que ces interventions ont porté principalement sur la présentation et l'explication des dispositions du projet de nouvelle constitution soumise à référendum. Basé sur un suivi effectué par la HACA, ce rapport a souligné que ce taux a été calculé sur un total de 1392 programmes, diffusés par les médias audiovisuels durant la période susmentionnée, précisant que les interventions totalisent une durée de 120 heures, réparties entre les points d'actualité, les magazines et les programmes spéciaux, en dehors des séances d'intervention consacrées aux partis politiques et aux syndicats sur les chaines de télévision et de radios publiques. Les partis politiques viennent en deuxième rang des intervenants dans ces programmes (26 pc au total), répartis entre les partis de la majorité (52 pc), l'opposition (40 pc) et les partis non représentés au parlement (8 pc). Quant aux syndicats, ils représentent 4 pc des interventions, a ajouté la même source. En relation avec la constitutionnalisation de l'amazigh dans le projet de nouvelle constitution, l'Institut royal de la culture amazighe a enregistré un taux d'intervention de 47 pc par rapport aux organisations nationales (3 pc en total), suivi du Conseil des marocains résidant à l'étranger (26 pc) et du Conseil national des droits de l'homme (CNDH) (18 pc). S'agissant des interventions des organisations de la société civile (12 pc en total), l'Observatoire amazigh des droits et libertés a enregistré un taux d'intervention de 12 pc, suivi par le mouvement du 20 février avec 5 pc, alors que les autres interventions (témoignages des citoyens) ont représenté un taux de 18 pc, selon la HACA.