La Fédération internationale de football (Fifa) a indiqué lundi avoir reçu l'appel interjeté par Mohammed Ben Hammam, président de la Confédération asiatique, contre sa suspension le temps d'une enquête sur une corruption présumée avant l'élection présidentielle de la Fifa. Le 29 mai, le Qatari Bin Hammam avait été suspendu le temps de l'enquête interne de la Fifa, pour une durée initiale de 30 jours susceptible d'être prolongée d'une période de 20 jours. La Fifa a seulement indiqué que cet appel sera "examiné en temps voulu". Ben Hammam est soupçonné d'avoir voulu acheter des voix quand il était candidat à l'élection présidentielle de la Fifa contre le président sortant Joseph Blatter. Il avait retiré sa candidature avant d'être frappé de suspension le temps de l'enquête interne par le comité d'éthique de la Fifa. Egalement suspendu dans cette affaire, pour complicité présumée avec Ben Hammam, le Trinidadien Jack Warner, vice-président de la Fifa, a présenté lundi sa démission, acceptée par la Fifa. "Warner ayant lui-même choisi de démissionner, toutes les procédures menées à son encontre par la Commission d'éthique (de la Fifa) sont closes, et la présomption d'innocence demeure", avait commenté la Fifa. Warner pourra désormais être entendu dans cette enquête en tant que témoin et non plus en tant que suspect. Blatter, seul candidat, avait été finalement réélu pour un quatrième et dernier mandat de quatre ans le 1er juin.