A New York et en présence de Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma, représentant le Royaume du Maroc, le coup d'envoi des travaux de la séance plénière officielle de haut niveau de l'Assemblée Générale de l'ONU sur le VIH-SIDA, a été donné le 8 courant. Cette réunion qui est organisée sur trois jours est consacrée, d'une part, à l'examen des progrès réalisés par la communauté internationale face à l'épidémie depuis les engagements pris par l'Assemblée générale des Nations Unies en 2001, et, d'autre part, à la définition des futures orientations de l'action mondiale contre le SIDA. Ces grands axes ont d'ailleurs été appréhendés, chiffres à l'appui, lors de la séance d'ouverture à travers les interventions remarquées du président de l'Assemblée Générale, M. Joseph Deirs, du Secrétaire Général des Nations Unies, M. Ban Ki-Moon, et du Directeur Exécutif du Programme Commun des Nations Unies sur le VIH/SIDA (ONUSIDA) M. Michel Sidibé. Dans le combat contre ce fléau, notre pays en a fait une priorité, et ce, depuis la déclaration du premier cas de SIDA en 1986. Une position fortement soulignée dans la stratégie marocaine de prévention et de lutte contre le SIDA qui a été présentée devant la session spéciale des premières dames d'Afrique, organisée à Dakar dans le cadre de la 15ème Conférence Internationale sur le SIDA et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), et qui s'est déroulée en présence de SAR la Princesse Lalla Salma. Aujourd'hui, il est établi que la présence active de SAR la Princesse Lalla Salma, son militantisme et son engagement dans le combat contre ce fléau ont donné une forte impulsion à la lutte contre le SIDA au Maroc, en droit fil des Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et de Sa volonté inébranlable à soutenir et réussir toutes les entreprises visant à venir à bout de ce fléau. Fort d'un dispositif de prévention, de sensibilisation et de traitement, notre pays suit de près les différents indicateurs de mesure de progrès et de degré d'atteinte des objectifs tracés. Aujourd'hui, la stratégie sectorielle du ministère de la Santé pour la période 2008-2012 prévoit le renforcement des activités de prévention répondant aux besoins des populations les plus exposées au risque d'infection, l'accroissement et la diversification des opportunités de conseil de dépistage du VIH, la prise en charge médicale et psychosociale pour les personnes vivant avec le VIH, incluant l'accès aux anti-rétro-viraux (ARV) et le renforcement du leadership national pour une gestion et une coordination efficace de la riposte multisectorielle au SIDA. Cette approche se conjugue aux efforts consentis par notre pays dans bien d'autres niveaux. Ceux-ci se focalisent bien évidemment sur la réduction des déséquilibres qui caractérisent notre système de santé aussi bien sur le plan des infrastructures, de répartition géographique, d'accessibilité aux soins de qualité, de même qu'en ce qui concerne le relèvement des niveaux de compétences et de performances de l'élément humain. Voilà grosso modo les axes qui vont orienter les débats de cette rencontre de haut niveau à travers laquelle la communauté internationale ambitionne obtenir des résultats mesurables et quantifiables à l'effet de mieux coordonner et piloter l'action future : celle qui place en premier lieu les moyens à mettre en œuvre pour réduire les disparités régionales, une meilleure allocation et l'optimisation des moyens, le transfert des technologies vers les pays en développement, l'encouragement de la recherche scientifique, etc… Là est l'enjeu majeur !