SCORE : Parité des points (1-1), personne n'est mécontent et c'est mieux comme ça, la ville est épargnée (du moins). Mieux encore, dans les déclarations des deux coachs comme chez beaucoup de composantes, il y a …satisfaction. TIFFOS : Encore de la créativité chez les Picasso locaux (artisans des virages Frimija et Magana), une immense étoile jaune chez les Rouges et un recto verso chez les Verts, c'était beau. FIDELITE : Le Manbita Al Ahrar qui sonne fort, photo géante de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, drapeaux marocains et tour d'honneur. La mobilisation était générale. AKRAM : Cible des supporters verts qui n'ont pas admis la hausse des prix. Aux injures dont on taira le contenu : «Flouss Bidaoua gaâ, etc. ». Abdelilah répondit par des …salutations et autres embrassades. ARRESTATIONS : La veille du match, les forces de l'ordre ont dû intervenir pour arrêter des belligérants armés à la « Rambo » qui se bagarraient pour une affaire de pose de Tiffos (on parle d'un chiffre de 151 Mini Madmax). Rebelote jour du match là où déjà lors du match RCA-Stade Malien, de la « siba » régnait. MITOUALI : Chouchou du public rajaoui et préférence accordée par Fakhir himself. L'enfant de Derb Soltane n'a pas sorti ce grand match comme faisaient ses précédents grands « Mâalmine » que nous respectons pour l'éternité, vivants parmi nous ou appelés chez Dieu. SAID FETTAH : A sa sortie (avant le coup d'envoi) Saïd salua les 2 publics (Raja et Wydad). Agressivité disons exagérée ou … tolérée, Saïd prié de prendre sa douche. Cette sortie prématurée lui a valu une bronca doublée de satisfaction verte. SMS : Ô les messages, les « Jahid » et « Houteia » de l'après-midi ont fait le plein des phrases choquantes, significatives et blessantes à la fois. Par respect et pour le lieu qui est à 30 m, c'est méchant d'indiquer le…zoo. HOCKEY : Parallèlement au derby, l'équipe nationale de hockey disputait un match de préparation à l'annexe du Complexe Sportif Mohammed V. Des Lions de l'Atlas, version hockey, on nous dit qu'ils ont la possibilité de frapper fort à Londres 2012. On y reviendra. BERRABEH : Un Berrabeh de chaque côté. L'aîné Wydadi, le cadet Rajaoui, ça c'est le métier et on y peut rien devant la profession « gagne pain ». Certes, il y a la famille et les bonnes relations et on est certain que chez les Oujdis, hormis ces 90 minutes de jeu, le reste c'est de l'amour et le plein de « L'Khaoua ». CONFERENCE : Les journalistes casablancais renouent avec les conférences de presse (une bonne chose quand les moyens sont là -micro et chaises-). Calme et sereine, aidés par le savoir des deux « F », les débats tournaient autour du « film du match » et on retiendra ceci chez Fakhir : « Mathématiquement, rien n'est joué. Certes, on joue au compte à rebours. J- 6 et tous les pronostics sont permis ». Fakhir lança un petit sourire quand on lui signifia qu'il faut se méfier du MAS et de l'OCK. Ce à quoi, Fakhreddine plongea : « Tous nos matches sont des derbies. Des derbies à Kasba Tadla comme à Safi ». LAHRECH : Un trio casablancais pour un derby bidaoui. On a l'expérience Al Arjoune. Rude, résistant, solide, brave, ferme, cohérant, Lahrech c'est tout ça.