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Télégramme
Publié dans L'opinion le 24 - 01 - 2011

Signe des temps. Que penser d'un hammam qui n'ouvre plus ses portes à 6 heures du matin, comme ce fut de tous temps ? Le hammam Tkatek ou hammam la gare, dans l'ex-rue Poitiers – quel cynisme de l'antique mairie ! – rue Jazirat El Arab, a estimé qu'il n'y a plus de petits vieux qui se réveillent « f'nebouri », ces aurores où l'on entend le premier gazouillis de l'oiseau bien matinal.
Comme s'il n'y avait que les « chibani » qui prennent un bain de bonne heure. Tant pis pour les artisans – il y en a encore – et autres habitués du hammam qui se réveillent tôt. Une consolation pour les mordus du petit matin : le vendredi, ce hammam ouvre quand même ses portes à 6 heures pour le bonheur des derniers anciens. Une fois par semaine seulement, comme le théâtre de la Renaissance où Mohammed El Jem vient se tortiller sur la scène pour le plaisir de ses admirateurs. stop
Tunisie. Ce n'est qu'un début, le combat continue, comme on disait en mai 1968 derrière les barricades de la rue Gay Lussac – où il n'y avait pas de morts en série. Samedi dernier, des policiers -femmes et hommes - ont demandé pardon au peuple tunisien. Cet acte de bravoure et de mea-culpa est unique dans l'Histoire. Ces serviteurs du pays ont exprimé leur solidarité avec les Tunisiens en ajoutant qu'ils étaient mal payés. Les nôtres furent augmentés avant les événements qui ont marqué ce pays frère. On remarquera enfin que l'année 2010 a été l'une des plus chaudes de l'Histoire. L'année 2011 sera exceptionnelle. Elle a débuté sur les chapeaux de roues avec des surprises de taille.
2012 s'annonce encore plus surprenante sur cette terre qui s'offre un nouveau « nidam » qui ressemble à un borham.
Ne nous étonnons plus de rien. Prions pour un changement dans le monde qui ne soit pas immonde. En tous les cas, le partage des richesses s'annonce sous de bonnes étoiles. stop.
La compagnie aérienne Jet 2 vient d'annoncer l'annulation de ses vols l'été 2011 – déjà ! – à destination de la Tunisie. Ce qui a fait dire à un journal de Casablanca : « Une opportunité pour le Maroc »… Annoncée froidement sans même un point d'interrogation, cette fanfaronnade donne froid au dos. D'abord, qui a dit que le pays en lutte contre la mainmise d'une tribu de voleurs, ne va pas retrouver des touristes conscients après le printemps arabe ? L'été 2011 c'est encore loin et, d'ici là, les activités vont reprendre dans le pays de Mohamed Bouâzizi, le marchand de légumes devenu aussi célèbre que Jan Palach.
Beaucoup de touristes intelligents et démocrates attendent que les choses avancent pour partir à Hamamet, Gafsa, Sfax ou Soussa. Tous les touristes ne sont pas des égoïstes et des voyeurs. Beaucoup regardent leur époque avec intelligence. stop
Les médias, après avoir couvert et relaté les drames de Tunisie, d'Algérie et de Mauritanie, ont cherché en vain à faire rentrer le Maroc dans la triste liste. Malheureusement pour eux, le seul Marocain qui s'est immolé par le feu l'a fait pour une histoire d'héritage. stop.
La semaine dernière, nous avons vu le phénomène des familles pauvres qui vendent tout ce qui leur passe par la main - une vraie «bellia» - pour préparer à manger à leurs enfants, habitués à être servis à heure fixe. Voici le cas des jeunes intoxiqués qui fument du mauvais haschisch qui les rend «m'dab'bine», amorphes et inutiles. Chaque fois qu'ils sont en manque de ces mauvaises herbes, ils vendent n'importe quoi au premier venu. Dans leur maison, bien des objets disparaissent : assiettes, chiffons ou appareils électro-ménagers. Du fer à repasser au tapis de sol. Des familles ruinées sont au bord de la dépression à cause de leurs rejetons experts dans les malversations. A tel point que des mères de famille ferment tout «b'sarrout h'ta l'mout». stop.
Dans un immeuble de Rabat, dans un quartier huppé, où les locataires ont le toupet de passer en coup de vent sans dire bonjour, un locataire qui a de la suite dans les idées a trouvé le moyen de payer la réparation de l'ascenseur collectif pour l'utiliser en solo, lui et sa famille. Le syndic n'ayant pas payé un rond, il estime qu'il est maître à bord de son Otis. Les locataires qui veulent l'utiliser doivent payer pour avoir la copie de la clé qui permet de monter et de descendre sans fournir le moindre effort, si ce n'est celui d'appuyer sur le bouton rouge. L'ascenseur du colonel - comme on l'appelle - a fait le tour du quartier. Mieux encore, notre homme s'est arrangé pour s'offrir une partie de l'étage. Si encore c'était avec des pots de fleurs… stop.
Des femmes – surtout celles qui n'ont pas un guerch - se plaignent du hammam qui passe dans les quartiers défavorisés à 13, 15 et 20 dh sans attirer l'attention du Service Economique de la wilaya préoccupée par les avancées de la «binaya». En plus, la «tayyaba» dit aux clientes fauchées : «Ari flous razma»… même si c'est un sac en papier de Conforama… stop.
A l'Agdal, un particulier donne maintenant des cours en arabe dialectal pour les habitants venus du pays de l'Emmental, fromage suisse, ou du Cantal (fromage de lait de vache). En fait, si on avait donné des cours d'arabe dialectal dès les années 20, 30 et 40, peut-être qu'il n'y aurait jamais eu d'incompréhension qui a mené à la compression. stop.
Silvio Berlusconi, le président du Conseil italien, a-t-il violé Ruby Karima qui se faisait payer rubis sur ongles à Milan, arrêtée pour vol, libérée par le Cavaliere ?, se demande l'opinion publique. Toujours est-il que Ruby qui prétend qu'elle n'est pas une pétasse a raconté que c'est un proche parent qui l'avait violé, il y a des années. A suivre. stop.
In the Cover. Le magazine new look «Actuel» a balancé une couverture qui divise et qui frise la désunion. En effet, il parle des Marocains qu'on aime, ce qui veut dire qu'il y a des Marocains qu'on n'aime pas. Or, les gens qui se respectent ne détestent personne. Ils prennent les gens comme ils sont sans haine, sans aversion. Alors dire qu'il y a des Marocains qu'on aime, ça manque de tact.
Il fut un temps où les titres des magazines d'ici avaient un cachet propre – sans jeux de mots -. De «Lamalif» en passant par «El Assas» jusqu'à «Skinjbir», un survivant. De nos jours, on trouve les mêmes titres à Casablanca que dans le kiosque de Réaumur Sébastopol. Les Echos, Le Soir, Challenge ou le dernier né «Qantara», un titre qu'on a déjà vu à l'Institut du Monde Arabe à Paris. Il faudrait créer une bourse de mots pour dépanner ceux qui manquent d'inspiration. stop.


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