Malgré la menace d'extinction, les « Etats pêcheurs » du thon rouge de la Méditerranée s'opposent toujours à l'interdiction de pêche et se contentent de quotas qui, de toutes les manières, ne seront jamais respectés. La demande de consommation est toujours forte, si bien que le thon rouge de Méditerranée est en raréfaction croissante et qu'il a été déclaré espèce en voie de disparition, mais sans suite. En effet, l'extermination continue et l'égoïsme de la cinquantaine d'Etats pêcheurs, doublé d'un appétit capitaliste féroce et ravageur, vont faire que d'ici 20 ou 30 ans, il n'y aura plus de thon rouge. Mais c'est bien connu : les intérêts à court terme sont plus tenaces que ceux à long terme ! A Cancun, au Mexique, se tient la 17ème conférence des Nations Unies sur les changements climatiques avec un espoir très faible de corriger le fiasco de Copenhague l'an dernier. Là aussi, l'égoïsme des Etats développés et leur course effrénée et éperdue vers une croissance tous azimuts sur la base de leur mainmise sur les matières premières du monde, tout en refusant aux pays pauvres le droit au développement, rendent de plus en plus lointaine et inaccessible la perspective « quíunautre monde est possible » avec un développement durable propre et équitable dans les cinq continents ! Quelle relation entre le thon rouge et les changements climatiques ? Si le thon rouge aura vraisemblablement disparu dans 30 ans, à la même date, les effets du dérèglement climatique auront pris une tournure vertigineuse et les experts affirment que dans cinquante ans, nos petits enfants devront vivre dans un monde sans poissons ni légumes. Si les gouvernements níarrivent pas à se mettre díaccord sur des plans díaction@ volontaires, le futur de líhumanité níaura plus beaucoup díavenir car líhumain lui-même sera en voie de disparition !