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Casablanca : Grève des travailleurs de Mdina Bus Paralysie du transport à cause d'une grève qui devait être annulée suite à l'aboutissement des pourparlers tard dans la soirée du mardi
Le CA de Mdina Bus, réuni hier, devait décider sur l'importante augmentation des salaires de juillet 2008 laissée en suspens La grève de Mdina Bus du mercredi 19 mai a surpris beaucoup d'usagers. Parmi eux des étudiants. «Mon frère devait passer un examen mais il n'a pas trouvé le bus ligne 800 à Bernoussi, il a attendu la venue du bus et c'était trop tard pour l'heure de l'examen, il n'est pas le seul dans ce cas!» affirme un jeune étudiant d'un institut de formation. Beaucoup de travailleurs sont également arrivés en retard à leur travail. Mais le malheur fait aussi le bonheur des autres: des concessionnaires concurrents de Mdina Bus et des taxis ont amélioré leurs recettes. De même que le transport clandestin. Pourtant, la grève ne devait pas avoir lieu. Les syndicats, en effet, s'étaient réunis dans la soirée du mardi 18 mai à la Wilaya en présence du Wali et du maire de la ville ainsi que la direction de Mdina Bus. Celle-ci s'est engagée, à nouveau, à régler tous les problèmes en suspens: paiement des arriérés des cotisations de la CNSS, CIMR, mutuelle, assurance ainsi que l'augmentation de juillet 2008. Tard dans la soirée du mardi, au-delà de 21 heures, un communiqué conjoint entre le Wali et les syndicats a été rédigé où le Wali s'engage à assurer le suivi des engagements de Mdina Bus. Ainsi dans le communiqué le wali s'engage à ce que les cotisations de la CNSS et de la CIMR soient payées dans «un délai qui ne dépasse pas deux semaines». De même pour la CNOPS et la Royal marocaine d'assurance. En foi de quoi les syndicats de leur côté s'engagent à annuler le mot d'ordre de grève. Tôt le matin, à partir de 4 heures, les bureaux syndicaux ont essayé de faire passer le message pour annuler la grève, en vain. «Les employés étaient déjà engagés moralement, ils ont refusé de travailler, certains ne sont pas venus, on n'avait pas pu annuler la grève» souligne un syndicaliste. Perte donc totale de contrôle. Même pour l'après-midi du mercredi, la reprise du travail n'était pas sûre d'après les mêmes sources. La grève du mercredi devait intervenir le jour même de la tenue du conseil d'administration de Mdina. Celui-ci entamé dans la matinée d'hier, devait décider sur l'augmentation de juillet 2008 qui n'a pas été, à ce jour, appliquée et qui prévoit l'élévation des salaires d'au moins trois cents dirhams précise un syndicaliste. Hier les travailleurs étaient donc en attente de la décision du conseil d'administration à propos de ce point précis.