Tous les ingrédients du succès sont réunis pour la réussite de la cinquième édition du Salon International de l'Agriculture au Maroc, la Sollicitude Royale, le Souverain a donné le coup d'envoi lors de l'ouverture du Salon, a passé plus de trois heures entre ses stands. La mobilisation de tous les acteurs, dont la wilaya pour redorer l'image de la cité impériale et une campagne médiatique ciblée qui a permis de redécouvrir le SIAM. Résultat, le succès est au rendez-vous. L'affluence a dépassé les prévisions des organisateurs ; plus de, 800 exposants et 30 pays étrangers pour une manifestation préparée pour sa cinquième édition dans un esprit encore professionnel sous la thématique du développement durable Le SIAM semble donc gagner en maturité et en notoriété. Moralité, la région regorge de potentialités et de compétences, il fallait tout simplement innover dans la création d'un projet fédérateur qui puisse créer une vraie synergie et libérer les vocations C'est fait, le Souverain a redonné à la région l'espoir de sortir de sa léthargie avec l'organisation du Salon International de l'Agriculture au Maroc. Pour Tarik Sijilmassi, président de l'association, l'affluence a dépassé les prévisions les plus optimistes et surtout pour les participants, le volume des échanges, bien que difficile à évaluer pour le moment, semble très prometteur. Signal fort de cette réussite, pratiquement tous les exposants se disent prêts à y revenir. L'Allemagne est à l'honneur cette année et des pays maghrébins comme l'Algérie et la Tunisie découvrent le SIAM. Pour le Dr Noureddine OuazzaniI, membre de l'UDOM (Union pour le Développement de l'Olivier de Meknès) et responsable de l'Agro-pôle Olivier Meknès « la vision du Souverain a permis ce succès à tous les niveaux. La cinquième édition du Salon ouvre les prémisses d'un avenir meilleur et prometteur. «Meknès a réussi le pari de confirmer le succès des éditions précédentes en évoluant considérablement et nous serons toujours au rendez-vous pour concrétiser la vision Royale» a-t-il déclaré à l'Opinion. Unique en son genre. Le Salon International de l'Agriculture au Maroc a réussi à impulser une nouvelle vision de l'Agriculture nationale et à constituer une vraie plate-forme d'affaires et d'échanges entre professionnels et acteurs du monde agricole national et international, urbains et ruraux: agriculteurs, éleveurs, producteurs, équipementiers, transformateurs, prescripteurs, investisseurs, chercheurs, formateurs, associations, coopératives, organismes institutionnels régionaux et décideurs politiques... Le salon qui ambitionne une mise à niveau de l'économie du Royaume pour faire face aux exigences de la croissance et aux défis de la mondialisation par le biais d'une agriculture efficace et compétitive en raison du poids de ce secteur dans l'économie du pays a permis de jeter les premiers jalons d'une réflexion sérieuse sur le secteur. Le « plan vert » se concrétise sur le terrain, le bilan d'étape est dressé lors des assises, à la veille de l'ouverture du Salon. La signature de cette cinquième édition marque le sens du partage d'expériences et d'expertises... et la volonté de faire prendre conscience des potentialités, des valeurs et de la place de l'agriculture dans l'économie nationale tout en pensant aux générations futures et à la préservation des ressources, challenge pour un développement durable. Il est clair que la politique agricole a une importance décisive dans un processus de développement rural, en raison de la place de l'agriculture comme moteur de l'économie rurale et de son rôle dans la création des revenus des populations rurales. Ses objectifs dominants étant de contribuer à la sécurité alimentaire du pays, facteur de stabilité, de combattre la pauvreté et l'exclusion et d'assurer la croissance de ce secteur à un rythme et selon des modalités susceptibles à favoriser un développement harmonieux et intégré. Cela exige, compte tenu de la situation objective de l'agriculture marocaine le renforcement de la filière technologique (formation, recherche, transfert de technologie ) le salon International de l'Agriculture au Maroc, voulu par le Souverain a été justement une opportunité pour les professionnels marocains pour un meilleur développement des ressources humaines, de la promotion des organisations professionnels et de l'amélioration de l'environnement économique, juridique et institutionnel. L'agriculture est appelée donc à constituer le premier moteur et le catalyseur du développement rural. Ce secteur a en effet devant lui de très importantes marges de progrès et de développement, en raison notamment de la sous-exploitation des ressources disponibles. Son développement peut éventuellement se concrétiser par une amélioration de la productivité basée notamment sur une valorisation maximale de la ressource en eau et grâce à une diversification des stratégies de production selon les types d'exploitation, selon les risques climatiques et selon les vocations dominantes des régions. A ce titre l'exemple de la filière oléicole dans la région de Meknès-Tafilalet est plus que concluant. Toute la région peut être fière d'avoir le pari de réussir une manifestation voulue par le Souverain et nous devons dès maintenant préparer les prochaines éditions avec plus de temps et donc plus de sérénité. Vecteur d'échanges, de communication pour les décideurs et les professionnels du secteur, le Salon International de l'Agriculture au Maroc (SIAM), événement majeur et espace de réflexion ambitionne une meilleure intégration de notre économie dans son environnement méditerranéen et international grâce à ses retombées multidimensionnelles profitables tant au niveau local que national et international. En effet, grâce à ses dimensions sociétale, événementielle, économique et populaire, le Salon International de l'Agriculture au Maroc affiche lors de cette cinquième édition, l'ambition de promouvoir davantage le secteur agricole et agro-industriel, d'insuffler de l'espoir et des perspectives d'avenir et de renforcer l'aspect fondamental du monde agricole. Les conférences ont été justement des moments forts de réflexion et d'échange d'expériences qui ont permis à certains conférenciers d'appeler à faire de la rive gauche de la Méditerranée un espace de développement durable. Notons que pour cette cinquième édition, le salon érigée sur une superficie de 100.000 m2 dont 65.000 m2 aménagés sous chapiteaux, compte cette année plus de 850 exposants d'une trentaine de pays avec plus de 500.000 visiteurs attendus. Neuf pôles thématiques constituent le SIAM 2010. Le pôle «régions» représente les 16 Régions du Royaume : chaque région du Maroc a mis en exergue toutes les spécificités relatives à l'agriculture de sa zone géographique. Le pôle institutionnel et sponsors est pour sa part un espace dédié aux institutions publiques et privées qui s'impliquent dans l'agriculture du pays et soutiennent le SIAM. Quant au pôle International, il rassemble toutes les entreprises étrangères évoluant dans le secteur de l'agriculture ou de l'agroalimentaire, les organismes internationaux et les ONG. Le pôle Produit est dédié à toutes les PME et grandes entreprises agricoles ou agroalimentaires du Maroc . De même le pôle Agrofourniture concerne les secteurs liés aux intrants et petits équipements en production végétale. Aussi, le pôle nature, vie et environnement renvoie aux loisirs, pêche et chasse, jardinage, espaces verts, forêts mais aussi l'éco-habitat et le respect des principes environnementales. Pour le pôle élevage, il accueille cette année les animaux du Salon représentatifs de l'élevage marocains, ainsi que toutes les activités vétérinaires s'y rapportant. Ce pôle propose comme à son accoutumée un Concours Elevage, C'est la première fois que ce pôle abrite des stands internationaux. Désormais, Meknès, la capitale agricole du Maroc qui vient de renouer avec son histoire ancestrale de région à vocation agricole semble avoir trouvé son vrai créneau de développement et d'accéder au statut de capitale agricole du Royaume. Etablissements hôteliers qui affichent, tous et sans exception, «pleins» obligeant certains visiteurs à se loger à Fès ou Ifrane. Restaurants dépassés par l'affluence des clients et qui ont d'ailleurs du mal à gérer le surplus. Médina prise d'assaut par des milliers de visiteurs et un ensemble incalculable de petits métiers crées par l'opportunité du salon Meknès semble retrouver un souffle économique sans précédent. Seul bémol, Meknès est pratiquement en chantier actuellement: aménagement des voies de circulation, revêtements, réhabilitation, ce qui engendre beaucoup de désagréments aux visiteurs. Ces travaux de dernière minute, à la va vite, risquent de manquer de rigueur et de qualité et perturbent la circulation en période de grande affluence. Le SIAM est désormais incontournable, ne faudrait-il pas préparer la sixième édition dès la clôture de cette édition? Autre bémol, après quatre éditions, aucun bilan n'a été rendu public, comment donc apprécier les évolutions en l'absence de bilan? Le succès ne doit pas masquer des pratiques et des approches rigoureuses d'évaluation et de remise en cause perpétuelles