Le ministre de la justice, M. Mohamed Naciri, est arrivé dimanche soir au Brésil à la tête de la délégation marocaine aux travaux du 12ème Congrès des Nations unies sur la prévention du crime et la justice pénale, qui s'ouvre lundi à Salvador, capitale de l'Etat de Bahia (nord est). M. Naciri conduit une délégation composée de MM. Abdelmajid Ghamija, directeur des études, de la coopération et de la modernisation, Abdallah Hammoud, conseiller au cabinet du ministre, Mohamed Benalilou, magistrat détaché auprès de la direction des Affaires pénales et des grâces, Abdesselam El Amani, procureur du Roi près le tribunal de première instance de Rabat, Mustapha Hilmi, président de chambre à la Cour Suprême et Abdeslam Maleh, conseiller à l'ambassade du Royaume à Brasilia. Le forum international, organisé par l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), se tient sous le thème: «des stratégies globales pour faire face aux défis mondiaux: les systèmes de prévention du crime et de justice pénale et leur évolution dans un monde en mutation». Quelque trois mille participants au congrès (décideurs, parlementaires, spécialistes et représentants de la société civile) discuteront une semaine durant des approches pratiques du renforcement de la coopération internationale en matière de lutte contre le crime organisé et la cybercriminalité et de l'assistance technique pour faciliter la ratification et l'application des instruments internationaux relatifs à la prévention et à la répression du terrorisme. Le congrès se penchera également sur les mesures de lutte contre le trafic des êtres humains, le blanchiment d'argent et l'utilisation frauduleuse de la science et de la technologie, ainsi que sur des questions en rapport avec la criminalité juvénile. L'ordre du jour prévoit aussi des ateliers de travaux sur les stratégies de prévention de la surpopulation carcérale, le traitement des détenus, les approches pratiques de prévention de la délinquance urbaine, les liens entre le trafic de drogue et d'autres formes de criminalité organisée et la formation en justice pénale internationale au service de l'état de droit.