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M. Chami : «Les industries textile et cuir représentent la grande part des exportations et de l'emploi de la région» Journées régionales de l'industrie à Meknès
Le ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, M. Ahmed Réda Chami, a appelé les opérateurs économiques de la région Meknès-Tafilalet à saisir l'opportunité des programmes d'appui aux entreprises pour moderniser leurs unités et améliorer leur compétitivité lors des journées régionales de l'industrie organisées vendredi à Meknès par le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies MICNT, la Confédération Générale des Entreprises du Maroc CGEM et l'Agence Nationale pour la Promotion de la Petite et Moyenne Entreprise ANPME sous le thème «Compétitivité des PME». Notant que la contribution de la région dans l'industrie nationale reste limitée avec 242 établissements, soit 3% réalisant une production estimée à 7.812 millions de dhs représentant 2% de la production nationale, le ministre a souligné que le secteur agroalimentaire dans la région est fortement présent pour l'essentiel des grandeurs économiques et que les industries textile et cuir représentent la grande part des exportations et de l'emploi de la région. Il a souligné que la région Meknès-Tafilalet, par ses atouts et ses ressources, pourra jouer un rôle plus important dans l'économie nationale, notamment en termes de compétitivité. Concernant le bilan des actions d'appui aux PME dans la région, le ministre a rappelé que seulement 32 entreprises, soit 14% des entreprises industrielles régionales ont bénéficié de 45 actions avec un budget dédié de 6,2 MDHS. Le pacte national pour l'émergence industrielle (PNEI 2009-2015), scellé entre le gouvernement, le groupement professionnel des banques et la CGEM s'inscrit, selon le ministre, dans le cadre de la nouvelle stratégie qui vise la modernisation de l'économie nationale. Il englobe 111 mesures portant sur trois axes majeurs (métiers mondiaux du Maroc, compétitivité des entreprises et gouvernance et exécution). L'enveloppe budgétaire consacrée à la réalisation des différentes mesures du pacte s'élève à 12,4 milliards de DH, dont 34% alloués à la formation et aux ressources humaines et 24% à l'incitation à l'investissement, a rappelé M. Réda Chami, mettant en exergue l'intérêt accordé par l'Etat au développement de la compétitivité des entreprises et à l'amélioration de leur productivité, ainsi qu'à la création de nouvelles entreprises. Le ministre a par ailleurs rappelé les espaces d'accueil industriels dans la région Meknès-Tafilalet: la zone industrielle de Mejjat d'une superficie de 58 ha avec un taux de valorisation de 64%, la zone industrielle de Sidi Slimane Moule Kifane d'une superficie de 24 ha et un taux de valorisation de 32% et la zone de Sidi Bouzekri, 35 ha et un taux de valorisation de 99%. L'agro polis, d'une superficie de 130 ha à vocation agro-industriel et dont l'achèvement des travaux est prévu en 2011 et la pépinière d'entreprises Hamrya, d'une superficie de 4880 m2 dont le terrain est viabilisé devront renforcer le tissu économique de la région. Auparavant M. Mohammed Fouzi, wali de la région Meknès-Tafilalet a rappelé les grands chantiers initiés par le Souverain pour insuffler une nouvelle dynamique à l'économie marocaine. Les réformes engagées par le pays dans différents domaine visent, selon le wali, l »amélioration des capacités concurrentielles de notre économie. Pour le président de l'Union régionale CGEM, Meknès-Tafilalet, M. Larbi Laraichi, malgré ces potentialités indéniables qui auraient pu drainer des investissements importants, la région participe modestement au PIB national. La région est enclavée, ne disposant ni de port, ni d'aéroport et souffre d'un manque en infrastructures de base. Elle se trouve confrontée aux défis de l'environnement, de la gestion des ressources naturelles, de la mondialisation et de l'emploi. Cette région, selon le président de l'Union régionale, exige une attention particulière des pouvoirs publics pour augmenter son attractivité auprès des investisseurs. Pour M.Laraichi, les opérateurs de la région dont la contribution dans l'industrie nationale est cantonnée à moins de 3%, s'interrogent sur leurs capacités à rester compétitifs, à maintenir une vitalité économique sur l'ensemble de la région, en prévenant mieux les délocalisations, en anticipant et en accompagnant les mutations économiques en tenant compte des particularités et spécificités régionales. Ont participé à ces journées régionales de l'industrie, le procureur du Roi, le directeur du centre régional d'investissement, le président du conseil régional et plusieurs opérateurs économiques de la région.