Notre confrère et non moins fin créateur, vient de voir publier son premier recueil de poésie intitulé « La Fontaine en feu ». Ce livre poétique est édité sous les auspices du ministère de Culture dans sa Collection Premier Livre, dont celui de notre confrère porte le numéro 76. Un premier livre ne marque pas forcément le début d'une carrière littéraire, car Hamrouch a toujours écrit et créé, toujours rempli les feuillets dans les pages des journaux et en privé. En fait, ses écrits devaient être rendus publiques et mises à l'épreuve entre les mains du lectorat il y'a bien longtemps. Ce n'est pas faute d'avoir essayé, sachant que les vers trouvent difficilement preneur. Nous disions que Hamrouch n'entame pas ici la création poétique, ce qui explique que ce premier recueil a rencontré des réactions positives de la part d'écrivains et intellectuels, à l'image de l'écrivain Hassan Najmi qui, on le sait, ne verse pas dans la complaisance gratuite. Ecoutons-le : « J'ai lu ce recueil avec tant de passion comme si le mouvement de l'écriture, le mouvement vers le poème était une sorte de délivrance du chahut général de l'écriture journalistique(…) Je peux découvrir les ombres de M'Hamed Hamrouch à travers la rigueur de ses phrases poétiques et le souffle doux de ses rythmes »… Hamrouch a donc succombé à l'appel de la poésie. Un appel sans appel. Il a pris un billet simple et définitif vers le pays des vers. Né en 1970 à Casablanca, notre confrère M'Hamed Hamrouch a publié de nombreuses chroniques culturelles ici et à l'étranger. Il a aussi à son actif des traductions en français de recueils édités dans des anthologies poétiques sorties à Paris.