Depuis le 14 janvier 2010, les membres du Bureau de l'association Al Insaf de Hay Ryad ne cessent de demander une audience au Directeur de la Caisse de Dépôt et de Gestion. Par ailleurs, lors de chacun des trois derniers sit-in organisés par les attributaires des lots du secteur 25 et qui ont eu lieu les 18 et 25 janvier, et le 4 février 2010, ladite association a adressé une demande sollicitant un entretien responsable et convaincant. Demandes restées lettres mortes. Cette attitude est perçue comme une négligence, voire une insulte à notre égard, alors que nous ne faisons que réclamer un droit, celui d'entrer en possession de nos parcelles de terre. Droit que persiste à bafouer la société d'Aménagement de Hay Ryad, et ce depuis de 34 ans, car payées à l'Etat depuis 1976. Cependant, compte tenu de ce qui précède, il a été décidé lors du dernier meeting de réorganiser un sit-in le 16/02/2010 à partir de 08 h 00 du matin devant le siège de la Caisse de Dépôt et de Gestion pour protester contre la sourde oreille des responsables susvisés et leur refus du dialogue avec les membres de notre association. Aucune explication n'est donnée à cette attitude. Au cours du sit-in d'avant-hier 16 février, déroulé dans un climat serein et responsable, notre grande surprise fut attirée par l'arrivée en grand renfort des forces de l'ordre. Cinq estafettes étaient en stationnement devant le siège de la Caisse de Dépôt et de Gestion. Au moment où nous étions en train de clamer notre revendication légitime, les forces de l'ordre nous ont encerclés, et commença la bousculade et l'arrachage des banderoles. Deux de nos camarades, agés, en sont sortis avec des crises cardiaques qui ont nécessité leur transport à la clinique de l'Agdal. Pourtant notre sit-in était très civilisé et ne gênait nullement la sécurité. Ce comportement déplorable de la part des forces de l'ordre n'a pas manqué de susciter la désapprobation des foules passant devant le Siège de la Caisse de Dépôt et de Gestion. Cette situation lamentable est due à la mauvaise foi et à l'irresponsabilité des détenteurs de ce dossier. Nul n'arrêtera notre combat pour une justice démocratique afin de récupérer nos parcelles de terre spoliées depuis plus de 34 ans, le fait de persévérer à faire la sourde oreille ne peut qu'accentuer un foyer de tension alors qu'il faudrait immédiatement y remédier. A suivre