L'une des informations émanant de la conférence sur la cyber-sécurité Black Hat de Washington est sans conteste celle des pirates qui n'hésitent pas à faire de la publicité en vue d'infecter le plus d'ordinateurs possibles. A en croire l'agence de presse Reuters, des compagnies chercheraient à enrôler des personnes capables de diffuser des programmes malveillants. Le tarif: pour 1.000 infections ou téléchargements du malware sur des postes américains, 180 dollars reversés à l'internaute. Le site qui propose ce type de services refuserait de payer pour des cibles visant la Russie. Un élément qui tendrait à douter de la provenance et de la nationalité de ces «patrons-hackers». Selon les spécialistes en sécurité, il est impossible de connaître le nombre de postes infectés par cette méthode. Pour autant, certains avancent le chiffre très vague de « millions » d'utilisateurs infectés... En couplant toutes les techniques de vol et d'infections sur la Toile, le FBI estime qu'elles ont provoqué pas moins de 264 millions de dollars de pertes en 2008. Bien que le rapport sur 2009 ne soit pas encore réalisé, les chiffres pourraient bien être, une fois encore, en hausse. Désormais, il faut convenir que le cybercrime touche tout autant les professionnels que les consommateurs. Les informations sensibles telles que les cartes de crédit, les informations bancaires, ou aux Etats-Unis le numéro de sécurité sociale, véritable passe-partout, sont des données clés dont les hackers sont friands.