Classés parmi le quatuor de la zone rouge, Wafistes et Kacistes se sont neutralisés et ratent, chacun, l'occasion de s'en extirper en perdant chacun 2 points lors d'une rencontre qui aurait pu basculer dans un camp comme dans l'autre. Par un froid glacial d'un nocturne qui s'acharne impitoyablement sur les Fassis à cause d'une programmation insouciante, dans ce contexte chaque équipe eut sa mi-temps... et donc sa chance de vaincre. C'est Dankir, le feu-follet local qui loupe la première occasion en gâchant un lob près des bus adverses . De rares incursions visiteuses sont venues inquiéter Bourkadi qui eut tout le mal de dévier un excellent corner rentrant adverse à la 19ème mn. Mais le WAF, plus mordant qui se crée le plus d'opportunités dont une demi dizaine de coups de coins mais sans parvenir à pointer. Paradoxalement, à défaut de jeunesse, le WAF a du recourir - encore une fois - au plus âgé du groupe pour secouer les filets adverses. Sur une offensive rondement menée, Omar Hassi, malgré un carré bourré de jambes, eut la lucidité de placer en coin un ballon qui laissa pantois Laâroubi. Un but chaleureusement salué par les fans blanco-negro. On jouait la 2ème mn de la reprise. Un second half qui s'anima soudainement des deux côtés pour valoir aux 2000 spectateurs de belles empoignades. Sermonnés par le Mage Fullone, les visiteurs réussirent à monopoliser le ballon grâce à une bonne circulation et une technique individuelle remarquable. Et c'est le plus fin du groupe - Abdelmoula Berrabah qui, dans un sang froid britannique, réussit à égaliser d'un tir ajusté soulevant l'euphorie d'une forte galerie gharbaouie. Le coéquipier Berrouas donne, de son côté, des sueurs froides au keeper fassi sur un tir canon des 35 m. En face, le WAF tente de revenir au score. Mais malgré l'entrée de Bahafid, très remuant, on sentait le ressort cassé. Trêve prolongée du championnat ou quoi ? En tous cas, une baisse de régime fatale qui grève le rendement d'un onze appelé à mettre les bouchées doubles pour sauver la mise. Consolation : l'adversaire du jour n'était pas un tendre !