Par sa diversité naturelle (Montagnes/plaines et Oasis/Désert) et la richesse et l'originalité de son patrimoine culturel, la vallée du Drâa présente le pole touristique le plus attrayant du Sud Est marocain. Située au Sud Est Marocain, vers le trentième parallèle et traversée en son milieu par le méridien 6° Ouest, la vallée du Drâa Moyen s'allonge sur plus de 200 Km et couvre 23 000 Km2. Elle est bordée au Nord par le jbel Sghro, à l'Est par la remontée Nord du jbel Bani, au Sud par la hamada du Drâa et à l'Ouest par l'Anti Atlas. La palmeraie du Draâ est en effet la plus grande palmeraie au monde, avec 200 km de long, 18 km de large et 1 500 000 palmiers. D'un point de vue géographique, Zagora présente des formations géologiques très anciennes: le territoire de province de Zagora est dominé par la chaîne de l'Anti-Atlas, une vieille formation paléozoïque d'altitude généralement modérée. La zone est traversée par le Jbel Bani, chaîne ordovicienne constituant la limite Ouest de la cuvette de Tazarine et contournant en coude la zone de Tamegroute vers Foum-Zguid. La Topographie est variée, la région est compartimentée en plusieurs unités (vallées, montagnes, plaines et plateaux désertiques et dunes). Ce compartimentage offre diverses possibilités pour une exploitation variée et complémentaire du milieu naturel. Ainsi, tout au long de la vallée du Drâa moyen, s'étend sur 26 000 ha un chapelet d'osais présentant une verdure insoupsconnable en ce milieu présaharien, notamment avec les six grandes et importantes oasis allant de Agdaz à M'hamid. La mise en culture dépend largement des apports en eau en provenance de l'extérieur. La pluviométrie à Zagora étant très faible, elle n'atteint pas les 100 mm par an. Les autres compartiments topographiques: montagnes, plaines et plateaux désertiques, sont exploités essentiellement pour des fins pastorales par des troupeaux sédentaires et nomades (camelins, chèvres et moutons). Côté tourisme, la province de Zagora dispose de plusieurs atouts touristiques qui font un produit recherché par les marchés internationaux. Ce secteur constitue une activité économique principale au niveau de cette province. Les Sites touristiques les plus célèbres sont formés par les Kasbash, les oasis et les dunes de sable, le tout avec un hébergement typique formé par des maisons d'hôtes, des bivouacs qui émerveillent les visiteurs à chaque fois ainsi impressionnés et fascinés par l'absence totale de pollution, une luminosité exceptionnelle, un air pur tonifiant inégalable. Le spectacle des dunes de sable, des kasbah, de la palmeraie, des chameaux, des tempêtes de sable, et la beauté des paysages lunaires de montagne, ne peut laisser aucun visiteur indifférent, à tel point que certains visiteurs étrangers sont arrivés à leur 40ème voyage à Zagora et ses alentours sans jamais se lasser. Les Dunes de Cheguaga à M'hamid Laghazlane sont d'une fascination indescriptible qu'il faut voir pour comprendre l'émerveillement qu'elles génèrent sur l'individu notamment lorsqu'on arrive d'un milieu urbain emprunt de nuisance et de pollution de tout genre. Dans le désert, on vit le silence, on se vide l'esprit et se régénère grâce à ces grands espaces qui vous permettent de se remettre en question à plusieurs niveaux notamment celui concernant le modernisme, le gain de l'argent, la course contre la montre et l'individualisme ingrat. Faire une randonné chamelière d'une semaine dans le désert est une expérience qui vous permet de vous remettre en question pour de bon aussi moralement que physiquement. Les Oasis forment un attrait touristique fascinant constituant une verdure exceptionnel dans ce grand milieu désertique. Un chapelet de six palmeraies allonge et prolonge la vallée du Draâ. La palmeraie de Mezguita sur 34 KM à partir de la ville d'Agdaz ; la palmeraie de Tinzouline, la plus longue de 48 Km ; Tarnata, avec une belle prise panoramique, un beau spectacle de l'oasis de Draâ, bien perceptible à partir d'une terrasse surplombant le ksar de Tisserguate à 17 km de Zagora ; la palmeraie de Ktaoua, à 40 km au sud de Zagora et enfin la plus petite palmeraie, M'Hamid qui se perd dans le désert saharien. Sachez enfin que d'après les historiens, le climat qui régnait sur la vallée du Draâ, il y a 7000 ans était humide. La végétation était dense et permettait l'existence d'une faune et d'une flore riche et variée, dont des éléphants, des rhinocéros et des antilopes, en témoignent la richesse des peintures rupestres qui se trouvent dans la région à Ait Ouazik, principalement mais également du côté de N'Kob et de Tamgrout, entre autres. Preuve que le désert n'était pas aussi désert que maintenant, d'où une belle ballade qui s'impose dans ce milieu qui forme une des belles richesses des atouts touristiques du pays.