Invité au plateau de la chaîne algérienne AL24, le Chroniqueur de RMC, Mehdi Ghezzar, s'est livré à une diatribe anti-marocaine avec des propos d'une extrême infamie qui ont suscité une vague d'indignation à la fois au Maroc et en France. Indignées, plusieurs personnalités publiques ont appelé à son expulsion de la radio française. Détails. Chroniqueur ou agent d'influence ? Une question que se posent des milliers de gens interloqués par les propos scandaleux de Mehdi Ghezzar, homme d'affaires franco-algérien qui opère dans le business interlope des «bars à chichas » et chroniqueur de RMC à ses heures, qui a craché toute sa haine contre le Maroc sur le plateau de la chaîne algérienne AL24. Avec un vocabulaire haineux digne des pires heures du fascisme, le supposé chroniqueur, se sentant affranchi des exigences de la bienséance et de la déontologie professionnelle, s'est littéralement lâché en proférant une diatribe empreinte d'évidents relents racistes, antisemites voire même intégristes, contre le Maroc
L'énergumène qui sévit régulièrement dans l'émission les Grandes Gueules, a ainsi commencé son prêche en excommuniant le Maroc et son peuple qu'il juge non-musulman. Dans sa bouche, le Royaume est taxé de tous les vices du monde : sionisme, pédophilie, drogue... "C'est tout, sauf un pays musulman", a-t-il proféré, en comparant le Maroc à la "Thaïlande" de l'Afrique avec toutes les arrières-pensées sous-jacentes.
"La grande gueule" de RMC a poursuivi son torrent d'insultes en accusant le Royaume d'Etat sioniste pour ne citer que cela et épargner au lecteur ses propos infâmes. Bref! C'est un mélange de complotisme mêlé de haine anti-marocaine et d'antisémitisme primaire comme la pseudo-élite politico-médiatique algérienne nous en a habitué ces dernières années.
Ghezzar s'exprimait dans une émission consacrée pour autant à la conférence de la TICAD à Tokyo où l'Algérie a fait entrer le polisario par un faux badge. Un tel langage ordurier donne une idée assez claire sur le niveau du débat politique en Algérie, un pays dont le président se targue publiquement d'être à la tête de la troisième puissance économique du monde sous les applaudissements de la foule.
Ghezzar ne s'est pas contenté de ces insultes en allant ponctuer son réquisitoire de fake-news au sujet de la Palestine. Il a prétendu que le Maroc interdit les manifestations pro-palestiniennes par décret royal. Un mensonge flagrant destiné à inverser la réalité du régime algérien qui n'a pas manqué de prohiber les manifs pro-Gaza par crainte de ressusciter le Hirak au moment où les rassemblements sont organisés régulièrement dans les grandes villes du Maroc sous la protection des forces de l'ordre.
Indignation sur la toile, appels à licenciement
Ce pamphlet écœurant a suscité l'indignation sur les réseaux sociaux, où les internautes ont fait part de leur dégoût d'une telle bassesse. Certains y voient un classique des relais de la propagande algérienne. Les indignations sont nombreuses en France où des personnalités publiques se sont offusquées du racisme et de l'antisémitisme sans gêne de ce chroniqueur qui s'en est pris également au Conseiller de SM le Roi, André Azoulay. "Soutien total à André Azoulay, conseiller du Roi du Maroc, honteusement attaqué par Mehdi Ghezzar sur un média algérien", a martelé Eric Ciotti qui a appelé RMC àsuspendre immédiatement ce chroniqueur. "Ses propos antisémites sont inadmissibles et ignobles", a-t-il ajouté dans un post sur X. " L'amertume de certains Algériens vis-à-vis des succès marocains s'exprime parfois publiquement avec une brutalité inouïe.", note, pour sa part, l'illustre politologue Bruno Tertrais qui voit dans ce genre d'attaques un signe de frustration des Algériens des succès du Maroc dans l'affaire du Sahara après la reconnaissance française.
D'autres personnalités françaises se sont demandé ce que fait un individu capable de tenir de tels propos démesurés sur une chaîne française. "Ce Mehdi Ghezzar, comme un vulgaire salafiste, fait le tri entre les pays "vraiment" musulmans et ceux qui ne le sont pas. Que fait-il encore chez RMC ?", s'est interrogé Xavier Golczyk, adjoint du maire du 19e arrondissement de Paris.
Il semble que Ghezzar soit tombé dans le piège de sa propre vulgarité maintenant que sa sortie médiatique hasardeuse soulève une vague de colère en France à cause de son antisémitisme patent.