Localisation des points d'arrêt des futurs TGV, électrification de la ligne Fès-Oujda, amélioration de la flotte ferroviaire... Le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a répondu aux polémiques entourant les futurs projets ferroviaires de l'ONCF. Détails. Alors que l'Office national des chemins de fer (ONCF) se prépare à lancer de nouvelles lignes ferroviaires à grande vitesse pour relier plusieurs villes, diverses questions émergent, notamment concernant les points d'arrêt des TGV en cours de déploiement. Ce sujet a été abordé lors de la séance plénière de la Chambre des Conseillers, où le ministre des Transports et de la Logistique, Mohamed Abdeljalil, a tenté d'apporter des explications, mettant en avant l'importance des facteurs techniques, économiques et sociologiques dans le choix des points d'arrêt des TGV. Abdeljalil a expliqué que pour maintenir la véritable nature à grande vitesse des TGV, leur nombre de points d'arrêt devrait être limité, contrairement aux trains conventionnels qui s'arrêtent généralement tous les 50 km. Il a souligné que la sélection des points d'arrêt se fait en fonction de la capacité de chaque gare à attirer un maximum de voyageurs. L'ONCF envisage ainsi de programmer plusieurs arrêts pour au moins un TGV dans la plupart des villes desservies par la ligne en question. En réponse à un appel de programmer un arrêt pour le TGV reliant Kénitra et Marrakech à Settat, qui enregistre un flux de 800.000 voyageurs par an, Abdeljalil a évoqué la possibilité pour l'ONCF de mettre en place des points de correspondance, notamment à Casablanca, afin de rendre le TGV accessible aux habitants des villes avoisinantes, notamment Settat. Ligne Fès-Oujda Concernant la ligne Fès-Oujda, passant par Taza, son état dégradé a également été invité à la Chambre des Conseillers. Des problèmes tels que des voitures de mauvaise qualité, des temps de trajet excessifs et des pannes récurrentes ont rendu cette ligne obsolète, nécessitant des travaux de réhabilitation pour s'adapter au développement de la région orientale. Réagissant à une question sur la faible vitesse de cette ligne, estimée à 30 km/h dans certaines zones, le ministre a indiqué que ce niveau de vitesse était normal dans les zones urbaines et n'était pas spécifique à cette ligne. Le retard dans la réalisation du projet d'électrification de cette ligne ferroviaire a été attribué par le ministre au coût élevé du projet et au manque de financement. "L'ONCF s'emploie à améliorer ladite ligne, sauf que ce projet est toujours en quête de financement. La flotte sera également améliorée dans un avenir proche", a-t-il souligné. D'après Mohammed Abdeljalil, l'étude préliminaire menée par l'ONCF et qui a porté sur l'électrification de la ligne Fès-Taza a estimé à 1,5 milliard de dirhams l'investissement nécessaire pour le raccordement de cette ligne au réseau national d'électricité.