Le projet de gazoduc Afrique Atlantique est susceptible de prendre une nouvelle dimension dans les années à venir. Le tracé du futur gazoduc traversera un nouveau champ gazier, celui de Grand Tortue Ahmeyim (GTA), situé à 115 kilomètres des côtes mauritano-sénégalaises et exploité conjointement par les deux pays. Cette nouvelle source pourrait non seulement donner au projet une plus grande envergure, mais également le libérer de sa dépendance exclusive aux réserves de gaz naturel nigérianes. Les autorités marocaines ont bien compris l'intérêt de se greffer à cette nouvelle opportunité, et même de redéfinir les priorités du projet de gazoduc Afrique Atlantique. Devant le Parlement le 27 mai, la ministre de l'Energie, Leila Benali, a ainsi annoncé que la première phase du projet concernera le tronçon Sénégal-Mauritanie-Maroc. Serait-ce une bonne affaire pour le Maroc et, au-delà, pour l'Europe ? Analyse. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition VSD 7, 8 et 9 Juin 2024, disponible en kiosque.