Jamais une application n'aura provoqué autant de polémiques au Maroc que TikTok. Très utilisée par les jeunes, la plateforme chinoise est devenue une machine à buzz facile et au contenu souvent obscène avec des vidéos largement décriées par une grande partie d'internautes pour des raisons d'immoralité et d'indécence. Face aux appels des députés à bannir l'application ou, au moins, réguler son contenu, le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s'est déclaré incompétent, arguant que l'Etat serait incapable d'interdire les géants du Net. La réponse pénale est donc le seul moyen pour lutter contre les délits du Net. Alors que le débat sur la lutte contre l'indécence et l'immoralité de certains contenus reste ouvert, les partisans de la rigueur parient sur la future réforme du Code pénal pour faire régner l'ordre sur les réseaux sociaux. Décryptage. Trouvez l'intégralité de l'article dans notre édition du Mercredi 15 Mai 2024, disponible en kiosque.