Au moment où la polémique liée aux effets secondaires du vaccin d'AstraZeneca, retiré des marchés, le gouvernement a finalement réagit par la voix de son porte-parole, Mustapha Baitas, qui s'est contenté d'un commentaire laconique qui se veut rassurant. Détails. Le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a réagi officiellement à la polémique suscitée par le laboratoire AstraZeneca, qui a retiré ses vaccins anti-covid-19 après avoir admis l'existence d'effets secondaires rares. Lors de la conférence de presse tenue, ce jeudi, en marge du Conseil de gouvernement, le porte-voix de l'Exécutif s'est contenté d'un commentaire laconique. "Tout le monde sait que les vaccins administrés au Maroc ont été homologués sur la base d'un examen rigoureux mené par le comité scientifique", a-t-il déclaré, sans en dire plus.
Cela fait plusieurs jours que cette polémique dure après que le Laboratoire suédo-britannique AstraZeneca a admis que son vaccin anti-covid-19, Vaxzevria, a des effets secondaires rares, dont des cas de thrombose. Le laboratoire a annoncé avoir retiré son vaccin de la circulation sous prétexte de la chute de la demande mondiale.
Au Maroc, la polémique est d'autant plus vive que le tribunal administratif de Rabat a donné gain de cause à une plaignante, victime d'effets secondaires du même vaccin. Le tribunal a condamné l'Etat en tant qu'autorité responsable de l'homologation dudit vaccin, a lui versé des dédommagements.
Pour leur part, les experts se veulent rassurants, en minimisant l'ampleur du danger du vaccin, dont le Maroc a reçu des millions de doses lors de la campagne de vaccination. Selon Tayeb Hamdi, expert en Politiques et Systèmes de Santé, les effets indésirables apparaissent généralement aux premiers jours suivant l'injection, et parfois 2 à 3 semaines après la vaccination.
En ce qui concerne AstraZeneca, l'expert explique que le retrait du vaccin des marchés est dû à plusieurs raison, notamment le fait qu'il n'est plus adapté aux nouveaux variants du covid-19 comme Omicron.