Malgré des accusations persistantes de comportement sexuel inapproprié, David Govrin, le Chef du Bureau de liaison d'Israël au Maroc, a fait l'objet d'une sanction disciplinaire. Toutefois, son maintien à son poste reste toujours probable. Détails. C'est ce qu'on apprend de la radio israélienne, Kan, qui révèle qu'une enquête interne menée par l'Inspection du ministère israélien des Affaires étrangères a vivement critiqué le comportement répréhensible de Govrin au Bureau de liaison israélien à Rabat.
Les allégations portent sur des cas de harcèlement sexuel et d'autres comportements inappropriés, soulevant des préoccupations quant à la conduite du diplomate.
Pourtant, le ministère des Affaires étrangères a décidé de soumettre Govrin à une procédure disciplinaire sans le congédier de son poste. Il pourrait reprendre ses fonctions à la tête du Bureau de liaison.
La diplomatie israélienne a pris des mesures disciplinaires à l'encontre de David Govrin qui fera l'objet d'une surveillance accrue de son activité. Aussi, des visites d'inspection périodiques auront-elles lieu et seront conclues avec des rapports de suivi envoyés au ministère israélien des Affaires étrangères.
Cette affaire fait suite à des révélations antérieures du Jerusalem Post en 2022, qui ont mis en lumière les allégations de comportement sexuel répréhensible impliquant Govrin.
Nommé à la tête du bureau de liaison à Rabat en janvier 2021, Govrin a été sous le feu des critiques, même si le Maroc n'a pas officiellement reconnu le titre d'ambassadeur pour son poste, alors même qu'il était au cœur des efforts de normalisation des relations diplomatiques entre Israël et le Maroc.
Cette décision du ministère des Affaires étrangères soulève des questions sur la politique de tolérance zéro à l'égard du harcèlement sexuel et de la conduite inappropriée au sein du service diplomatique israélien, ainsi que sur l'impact potentiel sur les relations entre Israël et le Maroc.