Le récent incident survenu à la centrale solaire Noor III Ouarzazate a mis en lumière les défis auxquels est confrontée la stratégie énergétique du Maroc, notamment en ce qui concerne son volet solaire. Les décisions technologiques et les choix d'investissement effectués par le passé sont désormais sujets à controverse, exigeant une réévaluation et une correction de cap. Ces décisions incluent en premier lieu l'adoption du stockage par sel fondu, une technique pour laquelle nous manquons encore de retour d'expérience significatif. De manière plus critique, l'orientation vers la technologie CSP (Concentrated Solar Power) au détriment du photovoltaïque pour les installations Noor a engendré d'importants déficits financiers pour ces centrales ainsi que pour MASEN et l'ONEE. En outre, le choix d'investir dans de grandes centrales plutôt que dans des installations plus agiles et décentralisées est également remis en question. Décryptage.
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