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Appel pour une reprise des négociations sur le Sahara dans «les plus brefs délais» Ban Ki-Moon «profondément préoccupé» par la situation des séquestrés à Tindouf
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a appelé, lundi à New York, à la tenue «dans les plus brefs délais possibles» d'un 5ème round de négociations sur le Sahara, et fait part de sa «profonde préoccupation» sur la situation des personnes séquestrées à Tindouf. «Le 5ème cycle des négociations devrait se tenir dans les plus brefs délais possibles», car «il nous faut faire des progrès» dans les pourparlers, a affirmé M. Ban, lors de sa conférence de presse mensuelle au siège des Nations unies, soulignant la nécessité de créer un climat favorable à cette reprise des négociations. «Nous devrons créer une certaine confiance politique entre les parties concernées», a-t-il précisé, ajoutant que les Nations unies doivent faire davantage pour la relance du processus politique. «Je continuerai de promouvoir le processus de négociations sur le Sahara», a poursuivi M. Ban, qualifiant, par ailleurs, d'»encourageante» la rencontre informelle tenue à Vienne, en août dernier. «Nous essaierons de construire sur celle-ci», a-t-il insisté, se déclarant, par ailleurs, «profondément préoccupé» quant à la situation des personnes séquestrées à Tindouf. Vendredi dernier, le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri, avait réitéré, à l'issue d'une entrevue à l'ONU avec M. Ban, «l'engagement total du Maroc pour parvenir à une solution politique, basée sur les résolutions du Conseil de sécurité et appelant à des négociations substantielles et à une approche réaliste». Une ONG de Las Palmas dénonce les attaques du Polisario contre les locaux du HCR à Tindouf L'Alliance hispano-nord africaine, une Ong basée à Las Palmas (Canaries), a condamné les attaques perpétrées samedi par les séparatistes du +polisario+ contre les locaux du Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Tindouf (sud-ouest de l'Algérie). «Alors que quatre acteurs et des agents secrets algériens défendent l'euthanasie pour Aminatou Haidar à Lanzarote», le «Polisario» commet une agression contre un local de l'ONU dans les camps où sont séquestrés des Marocains, «des attaques qui n'ont été condamnées ni par l'Algérie, ni par aucune partie en Espagne», souligne cette Ong, dans un communiqué rendu public à Las Palmas. L'Alliance condamne «fermement» cet attentat du Polisario qui a fait des blessés parmi le personnel onusien et provoqué des dégâts matériels importants dans les locaux de l'agence du HCR, ajoute le communiqué. L'ONG exprime, par ailleurs, au gouvernement et au peuple «ami» du Maroc «sa pleine solidarité et son appui dans la lutte contre le terrorisme et contre l'atteinte à son intégrité territoriale» par l'Algérie, réitérant également son appui au Plan d'autonomie pour le Sahara marocain, qui, ajoute-t-elle, constitue «la seule sortie au contentieux entre le Maroc et l'Algérie». L'association relève par ailleurs que la dénommée Aminatou Haidar, «qui est un élément des services algériens», n'observe pas une grève de la faim à Lanzarote, soulignant que lors de ses récentes déclarations à la chaîne Al Jazeera, cette femme «est apparue en bon état de santé, contrairement à ce qu'allèguent les médias espagnols». Un expert japonais en droit international appelle à ouvrir une enquête sur la situation des séquestrés à Tindouf D'autre part, l'expert japonais en droit international, M. Shoji Matsumoto a appelé à la constitution d'une Commission composée notamment du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR) pour ouvrir une enquête sur la situation des séquestrés dans les camps de Tindouf (sud de l'Algérie). Dans une déclaration en marge d'une rencontre internationale sur «le Sahara marocain: relations humaines, juridiques et culturelles», organisée par la Faculté pluridisciplinaire de Safi, l'expert japonais a indiqué qu'au cas où le polisario refuse cette proposition, la communauté internationale devrait assumer ses responsabilités et le Maroc devra alors aller de l'avant dans la mise en oeuvre du projet d'autonomie. Il a souligné, à cet égard, que l'initiative marocaine d'octroyer aux provinces du sud une autonomie élargie constitue une solution réaliste et une plate-forme idoine pour parvenir à une issue au conflit sur le Sahara, ajoutant que l'option référendaire s'avère «impossible». M. Shoji a également affirmé que l'initiative est la solution la plus appropriée à ce différend, ajoutant qu'»au cas où elle sera rejetée par le polisario, le Maroc devra aller de l'avant dans la mise en oeuvre de son projet d'autonomie élargie dans les provinces sahariennes».