Le ministre de l'Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a examiné, lundi à Berne, avec le conseiller fédéral suisse chargé de l'économie, de la formation et de la recherche, Guy Parmelin, les moyens de renforcer les échanges économiques et la dynamique d'intégration entre les secteurs productifs des deux pays. Cet échange s'inscrit dans le cadre d'une visite de travail de M. Mezzour en Suisse, comprenant des rencontres avec plusieurs acteurs économiques suisses et des visites à plusieurs unités de production du pays, en vue d'explorer de nouveaux domaines de coopération entre le Maroc et la Suisse. À cette occasion, M. Parmelin a salué ''les résultats positifs'' de la coopération économique entre le Maroc et la Suisse, notant ''le rythme soutenu'' de l'augmentation des échanges bilatéraux qui, selon lui, disposent d'opportunités prometteuses de progression. D'après le conseiller fédéral suisse, ''les échanges entre les deux pays sont plutôt équilibrés et reflètent la grande diversité de l'économie marocaine''. Revenant sur sa dernière visite au Maroc, l'automne dernier, à la tête d'une importante mission économique, M. Parmelin a indiqué que les deux parties "évaluent des secteurs prometteurs pour le commerce, dans le cadre d'une approche gagnant-gagnant". De son côté, M. Mezzour a souligné l'intégration existante entre les tissus économiques marocain et suisse, notamment en termes d'innovation et de compétitivité. Aujourd'hui, plus de 40 entreprises suisses opèrent au Maroc dans divers secteurs tels que l'agroalimentaire et l'aéronautique, a-t-il dit, soulignant que l'orientation actuelle des relations économiques entre les deux pays est de renforcer la complémentarité en matière d'innovation, dans le cadre des relations entre les entreprises et les centres d'innovation, afin d'augmenter la valeur ajoutée de la production marocaine. M. Mezzour a insisté sur la nécessité de renforcer l'intégration entre les deux pays en termes de compétitivité, pour permettre au Maroc d'accéder à des marchés mondiaux plus vastes et d'intensifier les échanges commerciaux. Les deux ministres ont ainsi convenu que le secteur textile peut être un moteur de l'intensification de la coopération économique, en profitant des relations étroites entre les parties prenantes des deux pays.