DEPUIS que le Maroc a récupéré son Sahara, en conformité avec la légalité internationale, l'Algérie n'a cessé de tramer des complots contre notre intégrité territoriale. Elle a créé de toutes pièces le « Polisario », lui a fourni des armes sophistiquées et fi nance ses campagnes de propagande. Elle ne rate aucune occasion pour porter atteinte à la souveraineté et à l'unité nationales du Maroc. La dernière tentative est celle du cas Aminatou Haïdar, exploité pour entraver la reprise des négociations sous les auspices de l'ONU. Mais l'Algérie, qui s'active à acquérir des armes non pas dans un but défensif, livre au Maroc d'autres guerres, notamment sur le plan économique, et s'attaque aussi à la santé des citoyens en encourageant la contrebande de produits alimentaires et de médicaments périmés. En effet, les services de la douane d'Oujda viennent de saisir plus de 8 tonnes de marchandises de contrebande en provenance d'Algérie, composées notamment de condiments, d'articles cosmétiques, de légumineuses, de thé, etc. Au mois de novembre dernier, on a procédé à Oujda à une saisie record de médicaments de contrebande périmés provenant de l'Algérie. Par ailleurs, à l'occasion de l'Aïd, on a saisi un nombre important de cheptel contaminé, produit de contrebande et destiné à propager la contagion parmi le cheptel marocain. Toutes ces tentatives s'inscrivent donc dans le cadre d'un vaste plan visant à saper les fondements de l'économie marocaine, en particulier dans l'Oriental, et à nuire à la santé des citoyens à travers l'introduction de produits périmés et de psychotropes destinés particulièrement à nos établissements scolaires. Le fait que l'Algérie encourage la contrebande à destination du Maroc explique son entêtement à garder les frontières terrestres fermées entre les deux pays et à rejeter tous les appels lancés pour la normalisation de la situation frontalière. En assurant la libre circulation des biens et des personnes, en favorisant les échanges économiques et commerciaux et en coordonnant l'action des autorités compétentes au niveau des frontières communes, le phénomène de la contrebande sera de toute évidence condamné à disparaître. C'est une question de volonté politique et de bonne foi et c'est ce qui manque à l'Algérie aussi bien en ce qui concerne la recherche d'une solution politique au dossier du Sahara qu'en ce qui concerne l'établissement de relations d'amitié, de bon voisinage et de complémentarité dans le cadre du Grand Maghreb. Le Maroc reste en tout cas vigilant, attaché à son unité territoriale et à la marocanité de son Sahara et prêt à mettre en échec tout complot ourdi contre son économie et contre la santé de ses citoyens.