Les asperges, les épinards, le persil, les choux de Bruxelles, le kiwi et les gombos, le brocoli, la laitue, la bette à carde et on en passe... En sus de leur couleur verdâtre, ces fruits, légumes et herbes aromatiques ont en commun leur forte ou faible teneur en vitamine K. Mais qu'en est-il des cas ou cette vitamine est recommandée ? Depuis les temps qui courent, cette vitamine est recommandée à tort et à raison. Parfois, par des Youtubers et influenceurs non habilités à prodiguer des conseils en la matière. Mais qu'en pensent les experts, à savoir les médecins et les diététiciens ? La vitamine K est, par définition, la vitamine de la coagulation sanguine dans l'organisme. Outre son rôle anti-hémorragique, elle permet de renforcer le tissu osseux. S'il existe plusieurs formes de vitamines K, les plus connues et les plus répandues d'entre elles demeurent les vitamines K1 et K2, le plus souvent présentes dans les fruits, légumes et herbes aromatiques que l'on consomme le plus.
Mais qu'est-ce qui peut provoquer une carence en cette vitamine ? Bien que rare chez l'adulte, la carence en vitamine K est fréquente chez les nourrissons allaités. Elle est due à un apport insuffisant ou à une malabsorption des lipides. Le diagnostic de cette carence est prouvé par les tests de coagulation standard et confirmé par la réponse à l'administration de vitamine K. Le traitement consiste à administrer de la vitamine K par voie orale ou, si la cause est une malabsorption des lipides ou si le risque d'hémorragie est élevé, par voie parentérale.