La dénommée Aminatou Haidar est un «cas isolé» qui ne va pas affecter les relations «excellentes» entre le Maroc et l'Espagne, a affirmé le président du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (CORCAS), M. Khalihenna Ould Errachid. «Le cas de cette personne et toute la campagne médiatique qui l'entoure est une escroquerie, une supercherie pour induire en erreur l'opinion publique en Espagne. Mais ce cas isolé ne va pas interférer dans les relations excellentes qu'entretiennent les deux pays amis», a assuré le président du CORCAS, dans une interview diffusée mercredi par la chaîne espagnole d'informations en continu CNN+. «Toute cette affaire a été provoquée avec l'appui de l'Algérie dans une intention délibérée d'envenimer les relations excellentes à tous les niveaux entre Rabat et Madrid «, a-t-il dit. Selon M. Ould Errachid, l'opinion publique espagnole doit savoir que cette dame qui prétend ne pas être Marocaine et qui est allée jusqu'à renier sa nationalité, «est native de Tata et non pas du Sahara objet du contentieux», affirmant que «c'est Aminatou Haidar qui s'est mise elle même dans la situation dans laquelle elle se trouve actuellement». Les Espagnols doivent savoir aussi qu'il y a des parties derrière cette dame et qui cherchent par tous les moyens à envenimer les relations entre le Maroc et l'Espagne, surtout après «le changement positif» de la position de Madrid concernant la question du Sahara et l'accueil favorable que reçoit la proposition d'autonomie du Sahara avancée par le Maroc. «Mais cette position positive et la proposition d'autonomie du Sahara déplaisent aux séparatistes», qui cherchent par tous les moyens à saper les efforts visant à trouver une solution juste, durable et définitive au conflit du Sahara, a-t-il affirmé. Une association marocaine dénonce le reniement par la dénommée A. Haidar de sa nationalité L'Association pour la levée du blocus sur les séquestrés des camps de Tindouf a dénoncé les comportements non-citoyens de la dénommée Animatou Haidar qui a renié sa nationalité, sa patrie et le peuple marocain, soulignant que son cas, «artificiel et fabriqué de toutes pièces», n'a aucun lien avec les droits de l'Homme, un prétexte souvent avancé par les séparatistes. Dans un communiqué publié à l'occasion de la journée mondiale des droits de l'Homme (10 décembre), l'association a fermement condamné les comportements non-citoyens de certains éléments qui soutiennent les ennemis de l'intégrité territoriale du Royaume pour entraver toutes les solutions visant à mettre un terme aux souffrances endurées par les détenus dans les camps de la honte. La situation dramatique de ces détenus est exploitée par une poignée d'individus dont le seul objectif est de marchander avec leur souffrance et de s'enrichir aux dépens de leur situation inhumaine, ajoute le communiqué parvenu mercredi à la MAP. A cet égard, l'association a appelé toutes les «consciences vives» et toutes les organisations des droits humains de par le monde à exercer des pressions sur l'Algérie et son acolyte «le polisario» pour se résoudre à l'unique solution à savoir l'autonomie présentée avec courage par le Maroc pour permettre aux détenus de regagner leur patrie et contribuer au processus d'édification démocratique. L'association a, par ailleurs, saisi cette occasion pour saluer hautement les pas franchis par le Maroc en matière de droits de l'Homme, citant à cet égard la création de l'Instance équité et réconciliation (IER), l'adoption du code de la famille et la réforme de la justice.