Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a nommé un nouveau Premier ministre. Il s'agit de l'ex ambassadeur algérien aux Nations Unies qui dirigera le nouveau gouvernement après son infructueux à l'ONU où il a été recadré plusieurs fois par son homologue marocain Omar Hilale. Détails. Le ballet des Premier-ministres se poursuit en Algérie depuis l'arrivée au pouvoir du président Tebboune qui n'a eu de cesse de changer de figures à la tête de l'Exécutif, ce qui dénote une certaine instabilité politique. Maintenant, c'est au tour de Mohamed Nadir Larbaoui d'occuper ce poste. Le président l'a désigné en lui confiant la charge de former un gouvernement. Cette nomination n'est pas passée inaperçue au Maroc puisque le profil du nouveau Premier ministre interpelle. Ce dernier était jusqu'à présent Ambassadeur de l'Algérie aux Nations Unies où il passait son temps à s'en prendre au Royaume dans les tribunes onusiennes. Il n'avait qu'une seule fonction : défendre le polisario dans les réunions que ce soit à l'Assemblée générale ou dans les réunions des commissions même quand l'ordre du jour n'avait rien à voir avec la question du Sahara. Durant son mandat à l'ONU, le nouveau Premier ministre algérien a fait face à un diplomate de taille : l'Ambassadeur marocain, Omar Hilale, qui s'évertuait à le contrarier partout où il prenait la parole. Leurs passes d'armes et leurs altercations ont marqué les esprits. Il semble que Mohamed Nadir Larbaoui n'a pas donné satisfaction lors de son passage à l'ONU. Face à l'intraitable Omar Hilale et à résolution ferme de la diplomatie marocaine qui a durci son discours dans ses réponses aux attaques algériennes, son mandat n'a pas eu l'effet escompté. Rappelons qu'il s'agit du quatrième Premier ministre depuis l'investiture du président Tebboune. Il succède à Aïmene Benabderrahmane qui est resté dans ce poste pendant vingt-huit mois. La cérémonie de passation de pouvoir a eu lieu brièvement, il y a un jour.