le patron du Parti socialiste espagnol, Pedro Sanchez, est plus proche que jamais d'un nouveau mandat à la tête du gouvernement. Son deal électoral avec SUMAR devrait être entériné prochainement par la "Gauche unifiée". Ainsi, l'extrême gauche espagnole tourne le dos au Polisario pour des raisons politiciennes en rejoignant à un accord qui ne remet nullement le soutien espagnol au plan d'autonomie. Détails. Il semble que le Polisario sera le grand perdant des dernières élections législatives en Espagne qui devraient propulser le Chef du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, vers un nouveau mandat à la tête de l'Exécutif espagnol. Dans sa quête d'une majorité, le patron du parti socialiste à pu convaincre l'extrême gauche, incarnée par le parti SUMAR, avec lequel il a signé un accord électoral où il n'y a nullement été question de remettre en cause la politique étrangère à l'égard du Maroc, notamment en ce qui concerne le soutien au plan d'autonomie. Ce à quoi s'ajoute l'absence de mention du Polisario. Les camouflets se sont succédés depuis que la Gauche unifiée, membre de SUMAR, a approuvé l'accord passé avec Pedro Sanchez. Bien qu'elle soit l'un des plus fervents soutiens du Polisario en Espagne, cette formation, dirigée par Alberto Garzon, actuel ministre de la Consommation, a sollicité le vote de ses adhérents afin d'entériner l'accord de gouvernement. Ainsi, le polisario passe à la trappe et le réalisme l'emporte ainsi face à aux chimères idéologiques. Il suffit de constater à quel point Alberto Garzon affichait ostensiblement son soutien au front séparatiste en accueillant à maintes reprises ses délégations.