C'est comme pour aller au … souk, vous dépensez trop d'argent et puis à l'heure du repas, la marmite est de mauvais goût. C'est l'histoire d'un quotidien réel peu rassurant que vit actuellement la fringante et séduisante formation de l'Amal Essaouira (on parle basket-ball, bien entendu ) . Se payer les meilleurs joueurs marocains résidant et formés en France, c'est comme aller chercher un Chammakh, Hajji et les faire aligner chez le Raja ou le Wydad. Du prêt-à-porter, le comité ASE s'est montré généreux en casquant assez de dirhams pour garantir dans l'immédiat des résultats positifs. Mais voilà, jusqu'à preuve du contraire, les Rafai Soufiane, Amrani Nabil, Makhoukh, Akinocho, Kachrid le Tunisien, Djordic venu de Serbie, coach Bouzidi, ne brillent pas !! Certes, l'ouverture de la saison s'est faite avec deux déplacements à Casa (Raja et Sport-Plazza) mais cela ne justifie pas la baisse de régime des «Lakers» Souiris (Deux déplacements et ça va continuer malheureusement puisque la mythique salle de la ville ne répond pas au cahier des charges de la FRMB !). Deux défaites consécutives, c'est certain, tout le Mogador déplore ce «gâchis» et l'on regrette qu'un Osfour ne soit pas de la chorale 2010. Osfour et ses amis Ould Lebled, avec ou sans moyens, tous les connaisseurs témoignent d'une riche Histoire où le 5 Souiri privilégiait d'abord les couleurs d'une ville qui les a vu naître et grandir. Le basket-ball, foot ou rugby, sans régionalisme, on dira que le mot d'ordre est donné au …rendement, seul critère pour faire vibrer les cœurs des milliers de supporters et ils sont nombreux au…port, Sidi Kaouki ou dans tout le périmètre des arganiers. Essaouira et son festival des Gnaouas, on veut bien que les «Lakers» Chiadmis tiennent face aux FUS, ASS, MAS, IR.Tanger. Rendez-vous ce week-end à …Safi.