Ça part loin dans les critiques acerbes et même déplacées contre l'équipe nationale. Ainsi un quotidien arabophone casablancais, écrivait dans son édition de mardi que le jeu de maillots des Lions de l'Atlas présenté à Libreville « était moche et qu'on dirait celui de la J.S.M. de Laâyoune ». Ah bon ? Cela veut-il dire que l'équipe du Sahara s'habille comme des va-nu-pieds ? L'offense est gratuite et pourtant grave. Cette manie de minimiser certaines équipes, qui est très répendue chez certains de nos confrères, est à blâmer voire à proscrire. Un peu de maturité dans le traitement des informations et les analyses et commentaires ne ferait de mal à personne. Bien au contraire. «On ne contacte aucun entraîneur européen pour prendre l'équipe nationale et la question n'est même pas l'ordre du jour » c'est le démenti formel porté par le staff rapproché d'Ali Fassi Fihri, président de la F.R.M.F, concernant les rumeurs sur des contacts avec des techniciens de France et d'ailleurs. En vérité, cela nous rassure, car la dernière chose à faire maintenant serait d'aller trouver un autre « mage » après Roger Lemerre. Ça commencerait à bien faire ses solutions de replâtrage où à chaque fois qu'un entraîneur est en place, on se met à lui chercher un remplaçant. Tous ces va et vient n'ont rien apporté à l'équipe nationale et au football bien au contraire. Et pour préparer le délicat rendez vous du 14 novembre avec le Cameroun il y a plein d'autres choses à faire que de déstabiliser le staff technique actuel déjà bien fragilisé par la perte de ses illusions. Maintenant si la FRMF dit qu'elle n'est pas en train de recruter un coach national, qui est à l'origine de la publication dans la presse de noms de candidats contactés ! On est en plein brouillard et personne ne contrôle plus rien. C'est du propre ce qui se passe autour des « Lions de l'Atlas » avec ses attaques en tous genres Pendant qu'on est en train de monter une campagne malsaine autour de nos joueurs (on les accuse même d'être traîtres à la patrie), le football du monde entier s'est éclaté au Caire avec la Coupe du Monde des moins de 20 ans, où une simple lecture des résultats de certains pays africains nous donneraient le rouge au front. Rappelons simplement que le Ghana jouera la finale contre le Brésil Le Maroc qui ne s'est, bien sûr, pas qualifié aurait pu et aurait dû organiser ce rendez-vous mondial de la jeunesse footballistique. Havelange et Blatter nous l'ont proposé plus d'une fois. Mais on n'en a pas voulu, on voulait la Coupe du Monde des « grands » et rien d'autre. Résultat, on n'a rien du tout aujourd'hui, et dire qu'en organisant cette compétition à Casablanca, on aurait été, au moins, qualifié d'office.