L'opinion publique sahraouie n'a pas besoin de plus d'informations sur l'attitude démesurée du groupe d'individus qui a voyagé aux camps de Tindouf. Elle dispose de trop d'informations à ce sujet, car elle sait, sans nul doute, que c'est sous l'influence constante des «experts algériens en communication» et de l'appui logistique important de l'Algérie à son guignol, que le Polisario s'est lancé dans l'organisation d'»événements» à coups de mensonges et d'occultations pour désinformer l'opinion publique internationale et la détourner de la vraie situation de vie de nos concitoyens détenus sur le territoire algérien et sous l'étroit gardiennage de l'armée de ce pays. En effet, des milliers de marocains vivent dans une sorte de prison à ciel ouvert que survolent les hélicos algériens et aux bordures sévèrement gardées par les militaires algériens. Que visent vraiment le Polisario et l'Algérie de ce nouveau stratagème ? Ou, à vrai dire, qui tente l'Algérie de soudoyer une fois de plus, car le Polisario ne représente pas les sahraouis d'ici et encore moins ceux détenus dont le nombre annoncé varie en exponentielle d'année en année pour des raisons de propagande d'une machinerie lourde et dépourvue de subtilité pour séduire les gens raisonnables. Empêcher la relance des visites familiales sous les auspices du HCR de peur de voir déserter les camps de concentration ? Leur sadisme va-t-il jusqu'à vouloir couper ce dont Dieu a ordonné de garder et de pérenniser (les liens entre familles) ou espère-t-on peupler la république imaginaire de la fournaise de Lahmada par une entrée massive de citoyens de Laâyoune, d'Eddakhla, Smara ou Guelmim ? Loin s'en faut. Le dicton dit qu'on ne fuit pas le paradis. Et bien oui, c'est un paradis que le Maroc et son Sahara. N'en déplaise aux adversaires et envieux de l'unité et du consensus dont les marocains de tout bord sont fiers et auqueles sont attachés. L'image est inversée messieurs. C'est dans le sens du Maroc et de son territoire que la ruée aura lieu chaque fois que les mâchoires de l'étau sont resserrées autour des claquemurés de Lahmada algérien. Veut-on faire croire que les droits humains sont bafoués au Maroc et particulièrement dans le territoire du Sahara en espérant grignoter quelques sympathisants de l'extérieur ? Il faut dire que c'est peine perdue. Les instances internationales (pays, associations et ONG) ont compris le jeu et soutiennent le projet d'autonomie proposé par le Maroc pour le territoire. Elles ont conscience aussi de ce que le territoire et le Maroc entier vivent dans un climat de libertés individuelles, de développement constant et de bien être des citoyens. Cette situation de démocratie fait assurément peur aux adversaires de l'intégrité territoriale nationale. Et c'est dans cette aire de liberté que bon nombre de personnes dans les provinces marocaines du Sud se voient agir dans de très généreuses libéralités et bontés des autorités pour répondre aux invitations officieuses des services de sécurité algérienne sous forme de voyages intégralement payés et dotés de forts coquets cachets afin de semer les troubles dans la zone et dans les universités. Mais c'est sans compter sur nos vaillants gardes frontières qui ont démantelé dernièrement une bande de maladroits à Dakhla. Et c'est pour faire croire à une intervention intempestive et répressive des forces de sécurité suite à cet événement que l'on a commandé des individus à la solde pour effectuer la mission à Tindouf. Plusieurs délégations officielles se sont rendues en visite d'information et d'observation dans les provinces du sud pour justement apporter la preuve que le territoire vit sa vie normale, que les autorités de l'Etat s'affairent à développer leurs wilayas et provinces sahariennes et que les citoyens sont fiers de leur appartenance au Maroc. Ce dispositif de mise en condition est utilisé par les adversaires de l'unité territoriale nationale non seulement pour intoxiquer l'opinion internationale, mais aussi pour occulter des pratiques douteuses dans les camps de la honte où de vrais nationalistes sont détenus malgré leur volonté. Le scénario et le scoop n'ont pas eu l'effet voulu par les monteurs. Ils furent malencontreusement ternis par la solidarité ancestrale des marocains et leur unanimité autour de la cause. Plus simple encore, et bien moins compliqué: Le Polisario cherche des bouffées de survie pour sauvegarder les privilèges d'une poignée de missionnaires à la solde de l'Algérie, et qui voient dans la vidange des camps de la honte la fin d'une période de rêve utopique et une course aux communales au lieu des actuels postes diplomatiques. Quel diplomate ou maghrébin croit aujourd'hui encore que le dossier du Sahara est une affaire de sahraouis et non une escarmouche algérienne visant à déstabiliser le Maroc. Un Maroc pourtant souverain et bien établi sur son territoire depuis des décennies, en mouvement et en chantier du Nord au Sud pour construire l'avenir de sa population de Tanger à Lagouira sur des bases solides et sérieuses, et unanime derrière son Auguste Souverain, Sa Majesté Mohammed VI.