Le président algérien, Abdelamajid Tebboune, s'est adressé à ses généraux à l'issue d'un exercice tactique tenu dans la région de Djefla. Une occasion pour lui de prendre ses ritournelles contre le Maroc, accusé d'être à l'origine de toutes les menaces qui guettent son pays. Détails. Le président algérien, Abdelamajid Tebboune, ne peut s'adresser à son armée sans évoquer le Maroc, le sujet de prédilection de son parrain, le Chef d'Etat-Major de l'Armée nationale populaire, Said Chengriha. Le locataire du Palais Mouradya est venu, dimanche, assister à un exercice militaire, tenu dans la région Djelfa. Un exercice tactique, baptisé « Fadjr 2023 » à l'issue duquel il a prononcé un discours. Lorsqu'il a pris la parole devant les hauts gradés de l'ANP, Tebboune a tenu à rappeler que l'Algérie n'a jamais agressé aucun autre pays depuis son indépendance. « L'Algérie était et restera une forteresse de paix de sécurité. Notre pays n'a jamais été, de part son histoire, une source d'agression ou de menace », a-t-il déclaré, en prenant soin de répéter cette phrase deux fois. Une façon d'adresser un message au Maroc et resasser les veilles lunes du discours victimaire du roman national algérien. « Dans le monde d'aujourd'hui, il est important d'acquérir la force militaire nécessaire pour pouvoir sauvegarder la souveraineté nationale », a poursuivi le président algérien, soulignant qu'il s'agit d'une priorité absolue pour son pays. Une affirmation qui n'apporte rien de nouveau puisque l'Algérie est connue pour son armement effréné. Le président algérien a appelé l'ANP à se hisser à la hauteur des défis sécuritaires, dont la migration clandestine et le trafic de drogue et de faux-monnaie sans oublier de préciser que toutes les menaces viennent « d'un seul pays ». En l'occurrence le Maroc. Le président algérien répète tellement de telles accusations que son discours n'a plus de valeur ni aux yeux du Maroc ni à ceux de la communauté internationale.