Le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, s'est entretenu avec son homologue brésilien, Mauro Vieira. Les fournitures d'engrais au cœur des discussions. Détails. Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger, Nasser Bourita, s'est récemment entretenu par voie téléphonique avec son homologue brésilien, premier contact entre les deux ministres après l'élection du président Lula Da Silva à la tête du Brésil. De ce fait, les deux ministres se sont montrés satisfaits de l'état actuel des relations entre les deux pays. En témoigne les progrès significatifs qui ont été réalisés dans l'ouverture du marché marocain aux nouveaux produits brésiliens. En effet, l'année dernière, le commerce bilatéral a atteint un niveau historique de 3,13 milliards de dollars, comme l'a déclaré le chef de la diplomatie brésilienne. Les deux ministres ont, à cette occasion, discuté de la coopération en matière de sécurité alimentaire et de questions multilatérales, sans oublier la reprise des vols aériens entre les deux pays."Le Maroc est un important producteur d'engrais phosphatés. Il est le troisième fournisseur d'engrais du Brésil", a témoigné le ministre Mauro Vieira. Sur sa page Twitter, le représentant marocain a partagé avec ses suiveurs qu'il a discuté avec le ministre latinoaméricain de tout ce qui pourrait enrichir le dialogue bilatéral entre les deux contrées dans l'optique d'accroître la coopération, mais aussi l'identification de plusieurs domaines de l'acabit de la sécurité alimentaire, compte tenu du grand potentiel agricole des deux pays. Aussi, a-t-il mentionné que les deux hommes "ont souligné la nécessité de renforcer la coopération dans le cadre de l'agenda mondial pour la paix, la sécurité et le développement, notamment en matière de changement climatique, de migration, de lutte contre le terrorisme et de droits de l'homme". Ceci étant dit, il convient de préciser que le Brésil est un membre non permanent du Conseil de sécurité jusqu'au 31 décembre 2023. Il est l'un des rares pays d'Amérique du Sud à n'avoir jamais reconnu l'état fantasque de "RASD".