A quelques jours de la date échéance qui fait suite à la prolongation de six mois supplémentaire du mandat des membres du Conseil national de la presse (CNP), le gouvernement tente toujours de trouver une issue à cette question avant la date butoir prévue le 4 avril prochain. Dans le but de faire sortir le Conseil national de la presse (CNP) de la situation de vide institutionnel, après la fin de son mandat de 4 ans en octobre dernier, le gouvernement a décidé de recourir à ses prérogatives constitutionnelles, en adoptant, le décret-loi n°2.22.770 prolongeant de six mois de plus le mandat dudit Conseil. Il s'agissait d'une mesure provisoire et exceptionnelle dont le but était destinée à permettre au Conseil d'exercer les missions qui lui sont confiées en vertu du Code de la presse et de l'édition.
Maintenant, à l'approche de la fin de cette période de "sursis" qui prend fin le 4 avril, la pression monte et le gouvernement est à face l'impératif de trouver une solution pour éviter l'impasse.
Lors de la conférence tenue à l'issue du Conseil de gouvernement, le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas a été interrogé sur ce sujet. Il a saisi cette occasion pour rassurer tout le monde. En réponse à la question des journalistes, il a expliqué que "l'Exécutif tente toujours, en coordination avec les parties concernées, de trouver une solution à cette question avant le 4 avril ".
« Le sujet est discuté avec toutes les parties prenantes dont le Secrétaire général du gouvernement et les professionnels du secteur. Lors des prochaines réunions, le gouvernement se penchera sur l'examen du mandat du CNP en vue de trouver une solution efficace à la question sans se trouver dans l'impasse », a-t-il indiqué.
L'article 6 de la loi 90-13 portant création du Conseil national de la presse (CNP), dispose que «le mandat des membres du Conseil est de quatre ans, renouvelable une seule fois». D'après les explications de maître Taher Jalal, membre du CNP, le gouvernement a opté pour la prolongation du mandat du CNP suite au retard constaté dans le processus d'organisation, par le département de la Communication, des élections dudit Conseil et la désignation d'un magistrat pour veiller sur leur bon déroulement.