« Sans les mesures prises par le gouvernement pour assurer le contrôle des prix et surveiller la qualité des différents produits de consommation, les prix des tomates auraient coûté 20 dirhams au lieu de 12 dirhams et la viande aurait coûté 100 dirhams », a indiqué Lahcen Haddad, Conseillé du Parti de l'Istiqlal. Intervenant, vendredi 10 mars, lors d'une conférence organisée par la fondation Lafqui Titouani, le Conseillé istiqlalien et ancien ministre du Tourisme, Lahcen Haddad a mis en lumière les résultats positifs des mesures prises par le gouvernement pour assurer la stabilité des prix des produits de consommation dans le contexte actuel marqué notamment la sécheresse, les effets de la guerre russo-ukrainienne, l'insuffisance de la production nationale, les dysfonctionnements persistants au niveau des chaines d'approvisionnement etc... « La sécheresse seule aurait coûté au Royaume un total de 10 milliards de dirhams », a indiqué Lahcen Haddad qui a relevé que les mesures en vigueur ont permis au consommateur d'acquérir les produits de consommation à des prix raisonnables. « Sans les mesures prises par le gouvernement, les tomates auraient coûté 20 dirhams au lieu de 12 dirhams, et la viande aurait coûté 100 dirhams », renchérit-il. Dans un autre registre, le conseillé istiqlalien a jugé que la réforme de la Caisse de compensation menée par le gouvernement du PJD dirigé par Abdel-Ilah Benkiran est « incomplète » du fait qu'elle s'est concentrée sur la libéralisation des prix sans prendre en compte l'approche du soutien direct aux citoyens. Il a souligné que la libéralisation des hydrocarbures a permis, entre autres, l'allégement de la pression sur le budget, relevant qu'elle n'a pas été achevée pour donner optimiser ses résultats. Il a en outre souligné l'existence de certaines fausses informations autour des carburants au Maroc, en l'occurrence, « le prix du brent de Rotterdam ». Des voix prétendent que les prix de carburants baissent quand les cours du Brent de Rotterdam régressent. « C'est totalement faux », a-t-il martelé, ajoutant que ce qu'il faut observer, c'est le pétrole raffiné.