Le Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) a refusé d'adopter le projet de "la stratégie et de cadre politique des partenariats des pays de l'UA", qui vise en sa forme à ouvrir la voie à une large participation à tous les sommets des partenariats de l'Union, écrit le journal londonien "Al-Arab". Sous le titre "manoeuvre algérienne ratée pour assurer la présence du polisario dans les partenariats de l'UA", le journal souligne que ce projet porté par l'Algérie et certains pays qui la soutiennent, vise en réalité à institutionnaliser l'implication de certaines entités, dont les séparatistes du polisario dans les partenariats internationaux avec l'UA. Le Maroc, aux côtés de nombreux pays africains, ont rejeté ce projet miné qui vise à imposer les entités séparatistes, indique la publication, notant que le Royaume a, ainsi, avorté les manoeuvres algériennes soutenues par l'Afrique du Sud. Il s'agit d'une tentative dévoilée d'assurer la participation du "polisario" en violation des décisions des chefs d'Etat africains qui supervisent cette participation, souligne l'auteur de l'article. Citant le chercheur en sciences stratégiques et sécuritaire, Mohamed Altayyar, la publication écrit que "les tentatives incessantes de l'Algérie pour consacrer la présence du polisario au sein de l'Union africaine intervient après qu'Alger ait ressenti l'expulsion imminente des séparatistes de la part des pays membres de l'UA". Dans ce sens, il a relevé que "le quorum légal qui le permet est tout proche," notant que cela mettra fin aux manoeuvres algériennes qui constituent désormais une source de préoccupation pour l'organisation panafricaine et entravent les efforts visant à libérer les peuples africains de l'emprise de la pauvreté, de la précarité et des différents conflits". Le projet controversé ambitionne d'assurer une plus grande participation du "polisario" au sein des conférences et des réunions auxquelles assiste l'UA avec ses partenaires en Europe et en Asie, en vue de s'assurer qu'il n'y ait aucune opposition à la participation des séparatiste de la part du Maroc ou d'un quelconque autre pays africain qui refuse la présence de cette entité au sein des instances de l'Union, souligne-t-il. Les pays africains sont désormais conscient qu'à cause du "polisario" en son sein, l'UA passe à côté de nombreuses opportunités de développement et entrave l'établissement de partenariats importants, à l'instar de ce qui s'est produit lors de la conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD) organisée récemment en Tunisie, et qui a connu un échec cuisant en raison de l'implication des séparatistes dans ses travaux, en violation des lois de l'Union africaine. L'auteur de l'article rappelle également l'exclusion du "polisario" du Sommet USA-Afrique en décembre dernier, et qui a connu la participation de près de 50 dirigeants africains, ajoutant que lors du 6ème Sommet UA-UE en février 2022, l'Union européenne avait publié un communiqué réaffirmant sa position constante et solide de non reconnaissance de la pseudo "rasd". En revanche, l'UA a exprimé son appui aux candidatures marocaines actuelles aux instances internationales, y compris sa candidature pour l'élection au Conseil de l'Organisation Maritime Internationale (OMI) pour la période 2024-2025, le Comité pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille, ainsi que la candidature pour le Conseil de sécurité de l'ONU pour la période 2028-2029, explique le journal. Le Royaume est soucieux de travailler avec les pays africains pour la réalisation de l'Agenda continental visant à rendre l'Afrique dynamique, forte, démocratique et durable, et faire face aux menaces et dangers environnementaux, écrit l'auteur de l'article, notant que les nombreuses mesures entreprises par le Royaume traduisent ce souci, souligne l'auteur de l'article. La présence d'une entité fictive séparatiste dans tous les partenariats de développement de l'UA ne sert que l'agenda des puissances coloniales qui veulent maintenir l'Afrique divisée et vulnérable pour continuer à épuiser les ressources de ses peuples.