Dans un désaveu cinglant des propos de sa présidente, exprimés lors d'une récente réunion de l'Organisation de la Coopération Islamique à Alger, le Parlement andin a réitéré sa position constante en faveur de l'intégrité territoriale du Royaume et du plan marocain d'autonomie. Cette prise de position a été exprimée via un communiqué de la Commission de la politique étrangère, des relations internationales et de la diplomatie parlementaire du Parlement andin, suite aux propos proférés par sa présidente, en tant qu'invitée, lors de la 17ème Conférence de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (UPCI), tenue du 26 au 30 janvier en Algérie. La Commission a ainsi réaffirmé dans un communiqué « sa position immuable soutenant la souveraineté politique, l'unité nationale et l'intégrité territoriale du Royaume, ainsi que le plan marocain d'autonomie au Sahara» et ce, suite aux contacts intenses du président de la Chambre des Conseillers, Naam Mayara, avec la présidence et les membres de ladite Commission, précise samedi un communiqué de la Chambre des Conseillers. Pour rappel, la délégation marocaine à la réunion d'Alger avait dénoncé les pratiques inadmissibles ayant entaché l'ouverture de la 17ème Conférence de l'Union parlementaire des Etats membres de l'Organisation de la Coopération Islamique (UPCI), consistant en l'atteinte à l'intégrité territoriale du Maroc et l'ingérence dans les affaires intérieures du pays, de la part de la députée colombienne Gloria Florez. Le Parlement andin est un organe établi en 1979, dont les origines remontent à l'accord de Carthages, signé par la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, le Pérou et le Chili. Il est chargé des missions de délibération et de contrôle de la communauté andine et est composé de 25 membres élus, soit cinq parlementaires de chacun des pays membres.