Les réformes économiques initiées au Maroc ont consolidé le potentiel de croissance du Royaume, relève le think tank américain "The Peterson Institute for International Economics", soulignant que ce processus se poursuit en touchant différents secteurs d'activités allant notamment du tourisme à la croissance verte en passant par la promotion des exportations. "Ces réformes se sont traduites par l'ouverture de l'économie marocaine sur le monde, avec la conclusion d'un accord de libre-échange avec les Etats Unis, entré en vigueur le 1er janvier 2006, dont l'objectif est de renforcer le processus de réforme et créer de nouvelles opportunités de croissance à travers le commerce et l'investissement", fait observer ce think tank, dans une récente étude intitulée: "Capitaliser sur l'accord de libre-échange Maroc-USA: une feuille de route pour le succès". L'étude rappelle, par ailleurs, que le premier "grand pas" en matière de libéralisation a été franchi avec l'accord d'Association Maroc-Union européenne, signé en 1996 et entré en vigueur en 2000, ajoutant que cet accord s'est mué en "Statut Avancé" garantissant à l'économie marocaine davantage d'accès au marché de l'UE. Qualifiant de "substantielles" les réformes économiques mises en œuvre dans le Royaume, "The Peterson Institute for International Economics" rappelle que le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, avait souligné que "le Maroc constitue un pilier de développement dans la région". L'étude relève, d'autre part, les progrès "significatifs" enregistrés en matière d'amélioration de l'environnement des affaires et des investissements, notant que ces derniers ont été facilités grâce à la mise en place d'un guichet unique, la protection de la propriété intellectuelle et des régulations modernes sur les activités des entreprises. Depuis l'an 2000, le Maroc a initié une série de "projets ambitieux" visant à consolider son économie, souligne ce think tank, citant notamment le Plan Emergence, qui ambitionne de créer environ 500.000 postes d'emploi, Vision 2010 dans le domaine du tourisme, le Plan Azur et le Plan Maroc Vert. "The Peterson Institute for International Economics" a, par ailleurs, fait observer que la bonne tenue des secteurs banquier et financier marocains face à la crise économique mondiale est due à "la solidité de leurs fondamentaux", notant que cette crise n'a eu qu'un impact "modeste" sur le secteur de l'immobilier.