Le ministre du Transport et de la Logistique, Mohammed Abdeljalil a été interrogé ce lundi 19 décembre, à la Chambre des Représentants sur les vols nationaux ainsi que la situation des autoécoles au Maroc. Détails. Les vols internes au Maroc ont connu une amélioration considérable depuis 2013 jusqu'à l'avènement de la crise sanitaire. En effet, un accord de partenariat a été scellé entre le gouvernement, la Royale Air Maroc et Air Arabia et ce avec pour objectif de soutenir les volets économique et touristique de plusieurs régions du Royaume. Ce partenariat a permis la liaison aéroportuaire entre tous les aéroports du Royaume, surtout avec l'Aéroport Mohammed V, a indiqué le ministre du Transport et de la Logistique ,Mohammed Abdeljalil. "Grace à cet accord de partenariat, le nombre de passagers a doublé de 1,5 million de passagers en 2013, à 3 millions en 2019. Cependant, en 2020, le flux a dû régresser vu la crise sanitaire de 62% et de 47% en 2021 par rapport à l'année 2019.", a-t-il précisé. Le ministre a précisé que la levée des restrictions sanitaires a contribué à la reprise des vols nationaux en 2022, ce qui a permis la hausse de ces vols pour atteindre à 1,8 million de passagers à fin octobre 2022, avec une cadence de 300 vols par semaine, ce qui représente un taux de récupération de 70% par rapport à l'année 2019. Concernant la crise suscitée par l'annulation de sept vols pour le Qatar, que plusieurs supporters de l'Equipe nationale ont dû faire face, le ministre a bien précisé qu'il s'agit d'une décision du pays hôte et non pas celle de RAM. En revanche, la compagnie aérienne a pu assurer le déplacement de 20.000 passagers pour le Qatar avec succès. Or les difficultés que les citoyens ont rencontrés ont été solutionnées avec succès et professionnalisme par RAM, a souligné le ministre. La situation des autoécoles au Maroc Le ministre a également été interpellé sur le secteur des autoécoles au Maroc. Selon lui, le Royaume en dispose 4700 entités, avec 12.000 encadrants. L'année 2022 a connu l'inscription de 620.000 candidats, avec un taux de réussite de 85%. Ce secteur témoigne des reformes entreprises par le ministère, qui ont eu lieu récemment, telles que la fixation des frais de formation ainsi que le modèle du contrat entre le candidat et l'autoécole, et in fine le soutien aux auto-écoles pour renouveler les véhicules pour un meilleur déroulement des formations.