Tamesna, ville nouvelle située à proximité de Rabat, reçoit ses premiers habitants en confirmant, à travers son urbanisme, ses constructions achevées et en cours de réalisation, ses équipements et services en place, sa vocation de grande ville réunissant les éléments de confort de ses habitants et ceux de son propre développement. Cette nouvelle ville révèle aux visiteurs son nouveau cadre bâti, ses fonctionnalités et tout le savoir-faire que ses concepteurs ont mis en oeuvre pour en planifier la construction et la destiner à recevoir 200 000 habitants à terme. Tamesna est prédestinée en effet à être une grande citée car, destinée à recevoir ce nombre d'habitants, elle est conçue dans un cadre qui assure la mixité sociale et prévient les fractures sociales que connaissent nos villes et la marginalisation d'une partie de leurs populations. Le cachet de Tamesna est ainsi marqué des valeurs de nos villes traditionnelles et de celles de dignité et de convivialité que requiert la mixité dans les cadres de vie modernes. La ville nouvelle de Tamesna est édifiée sur une superficie de 840 Ha. Elle devra résorber une partie de la demande en logements de la capitale et contribuer à atténuer les déséquilibres urbains et stimuler le développement économique de la conurbation de Rabat. L'expérience pilote de la ville nouvelle de Tamesna est édifiante, notamment au niveau de son processus de mise en oeuvre. Tamesna est, en effet, construite à 85% par les promoteurs immobiliers privés dans le cadre de conventions de partenariat. Celles-ci portent sur la réalisation à terme de 46 000 logements sur un total de 54000 et de 16 équipements publics, sur 178 que comptera la ville. Elles incluent la réalisation de logements à faible VIT, selon un quota déterminé. Le coût global prévisionnel de réalisation des aménagements en infrastructures primaires et des travaux de construction est de 21,7 milliards de DH dont 1,7 milliard de DH pour l'aménagement et 20 milliards de DH pour la construction. Aujourd'hui, l'infrastructure primaire: voirie assainissement, eau potable, électricité, téléphone est totalement achevée et 16000 logements et 9 équipements sont en cours de construction. Trois équipements, notamment scolaires et de sécurité, sont réalisés et quatre autres le seront au courant de 2009. Plusieurs projets situés sur les berges de l'Oued Yqem et totalisant 1613 villas et destinées à la classe moyenne ont été lancés par 5 promoteurs immobiliers privés. Ils sont en cours de livraison. A l'horizon 2012, 10 000 ménages seront recasés dans le cadre du programme ville sans bidonvilles. Selon les prévisions, 20% de l'offre immobilière sera adressée à des ménages à faible revenu (VIT inférieure à 140 000 DH), 15% concerneront les logements sociaux (VIT inférieure à 300 000 DH), 55% porteront sur des logements à VIT comprise entre 300 000 et 800 000 DH, et 10% seront des logements à VIT supérieure à 800 000 DH. Les concepteurs de la ville se sont préoccupés du développement économique de la ville et de l'incontournable question de création d'emplois. A cet effet, la ville a été dotée d'une première zone d'activités artisanales, aujourd'hui entièrement commercialisée, comprenant 27 ateliers, et dont les travaux seront lancés incessamment. Une zone industrielle d'une superficie projetée de 300 Ha est prévue, dont la première tranche sera de 17 Ha. Un centre d'affaires, situé au centre de la ville, abritera l'essentiel de l'activité administrative, commerciale et touristique. S'agissant des coûts des équipements, les réseaux hors site et structurants ainsi que les premiers équipements de proximité sont estimés à 1,8 milliard de DH, financés sur les ressources propres du projet car les subventions programmées sont destinées exclusivement aux ménages des bidonvilles à reloger dans la ville nouvelle. Sur la période 2006-2020 les investissements seront de près de 20 milliards de DH pour la construction de la ville.Les travaux d'infrastructure primaire de viabilisation ont été achevés à la fin de 2008. Un président et une nouvelle directrice pour Al Omrane Tamesna La société d'Aménagement Al Omrane Tamesna a été récemment certifiée ISO 2001. Présidée, avec Al Omrane Rabat par M.Nabil Kerdoudi, ancien membre du directoire du Groupe Al Omrane et dirigée par Mme Lamia El Kadiri, auparavant directrice de cabinet du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement d'Espace, Al Omrane Tamesna se dote de nouvelles hautes compétences, du savoir-faire et de la gouvernance que requièrent les grands projets à forte composante sociale. En ce qui concerne les réalisations de logements, 40 promoteurs immobiliers privés, dont des investisseurs étrangers provenant de 5 pays différents, interviennent aujourd'hui dans la ville nouvelle et réalisent des programmes de construction de logements et d'équipements dans le cadre de conventions de partenariat passées avec le Holding d'Aménagement Al Omrane. Parmi ces promoteurs, un promoteur immobilier privé français est confronté à des problèmes de retards de livraisons avec ses clients. Une demande d'arbitrage a été exprimée auprès du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace par les clients de ce promoteur suite aux retards de livraison enregistrés dans le cadre des contrats signés entre le promoteur et les acquéreurs. Le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace a missionné, fin Aout, l'Inspection Régionale de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers avec le concours de la Direction Générale de la Société d'Aménagement Al Omrane Tamesna pour engager une enquête approfondie en vue de trouver les meilleures solutions de médiation entre le promoteur et ses clients ; ceci afin de préserver les intérêts des clients de la ville nouvelle de Tamesna quant aux acquisitions de leurs logements. Selon un communiqué du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace, celui-ci prendra toutes les mesures et mettra en place tous les outils nécessaires en vue de protéger les intérêts des futurs habitants de la Ville Nouvelle de Tamesna.