Le Maroc poursuit son amélioration en matière de sécurité. Le point avec le directeur de l'UNSDG-ONU, l'Organisation intergouvernementale chargée de promouvoir la paix, la sécurité et la protection des enfants et des femmes. - Vous avez été nommé à un poste diplomatique et sécuritaire de haut niveau auprès de l'UNSDG-ONU, en tant que directeur chargé de la coopération internationale de police au niveau global. Vous devenez ainsi le premier Marocain à occuper ce poste. Quelle est la plus-value de la nomination d'un Marocain dans un poste aussi important ? Quelles seront vos missions ? - En tant que Marocain, je suis extrêmement fier d'être nommé à un poste aussi important. Cela prouve encore une fois que la compétence marocaine peut atteindre les plus hautes sphères dans le monde entier. Les Marocains sont connus pour leur sens d'engagement et de militantisme, de façon pacifique, afin de vivre dans un monde sûr. Parmi nos missions, représenter l'Organisation lors des conférences internationales, et tenir des réunions avec des chefs d'Etat, des présidents et des Premiers ministres au niveau international afin de trouver moyen de construire avec nos partenaires un monde fort, démocratique, paisible et sécurisé. - Vous êtes également membre officiel de l'Association Internationale de police (IPA) de l'Association internationale des chefs de police (IACP). A quel point la coopération internationale a-t-elle évolué ces dernières années ? - Les membres de ces deux associations veillent sur des pistes de collaboration étendues pour préserver la sécurité des citoyens dans le globe. Le Maroc a connu, en l'espace d'une décennie, de profondes transformations. Ses relations internationales se sont diversifiées, dans divers domaines, notamment sécuritaire. On évoque aujourd'hui une nouvelle ère de la diplomatie marocaine, marquée par des préoccupations économiques et sécuritaires et par un certain nombre de prises de positions sur, par exemple, la sécurité au Sahel ou encore l'immigration. A partir des années 2000, la politique étrangère s'est caractérisée par des actions de coopération en matière de sécurité. - La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) est de plus en plus sollicitée par ses confrères étrangers. C'est dire que le Maroc est devenu un acteur incontournable au sein de la planète sécuritaire mondiale ? Les échanges sont-ils facilités ? - Sous le leadership de M. Abdellatif Hammouchi, un homme visionnaire et intègre, la DGSN est un corps dont tous les membres sont efficaces. Le Maroc est indubitablement un pays qui a un savoir-faire inégalable de compétence sécuritaire. Les nôtres collaborent en toute transparence, et de façon très efficace. Les échanges portent sur des questions sécuritaires d'intérêt commun avec les partenaires étrangers, notamment celles liées à la lutte contre les menaces des groupes terroristes extrémistes et des réseaux criminels organisés, ainsi que des moyens de faire face aux activités criminelles liées à la traite humaine et au trafic international de drogue et de psychotropes, en plus du renforcement des mécanismes et des canaux d'échange de données opérationnelles liées au domaine sécuritaire.
La DGSN et la Police Judiciaire ne cessent de mettre en place de nouvelles mesures qui relèvent le niveau de sécurité. - Le Royaume est-il avancé dans la sécurité par rapport à ses voisins de la région MENA ? - En matière de sécurité globale, de nombreux rapports témoignent de son amélioration au Maroc. Dernier en date, celui émis par l'Institut Royal des Etudes Stratégiques (IRES) lors de son dernier tableau de bord portant sur "l'évolution du positionnement international du Maroc". Le rapport classe le Maroc parmi le top 30 des nations les plus sûres au monde et est considéré comme étant le pays le plus sûr de l'Afrique. Globalement, le Maroc surclasse ses voisins de la région MENA. C'est le fruit des efforts de la DGSN et de la Police judiciaire, dirigée par M. Mohamed Dkhissi, qui ne cessent de mettre en place de nouvelles mesures relevant le niveau de sécurité. Elles accordent une attention particulière à la lutte contre la criminalité organisée et transfrontalière, tout en se focalisant sur la lutte contre le terrorisme, l'extrémisme, le financement du terrorisme et la cybercriminalité, la lutte contre les réseaux de trafic de migrants et la traite des êtres humains, la lutte contre le blanchiment d'argent et le trafic international de drogue. - A quels défis fait face la police marocaine ? - La Sûreté marocaine jouit d'un cadre de fonctionnalité inégalable. Elle doit toutefois compter sur un citoyen averti et conscient de ses droits et de ses devoirs. Le citoyen a sa part de responsabilité. Le rôle du corps de police est crucial. Les défis auxquels il fait face peuvent être relevés avec l'implication du citoyen. Recueillis par Safaa KSAANI Portrait Le Reporter de paix à la fibre patriotique
Cet originaire d'Agadir voit grand. Il cherche l'exactitude, la minutie dans le travail, et espère parvenir à la paix et à la sécurité dans un monde exempt d'armes. Ce qui lui a valu d'être nommé à un poste diplomatique et sécuritaire de haut niveau auprès de l'Organisation intergouvernementale UNASDG. Il est aussi directeur chargé de la Coopération internationale de police au niveau global. Il est titulaire d'un doctorat en business/relations publiques, et d'un diplôme professionnel en « Police Management and Leadership », ainsi que de titres dans plusieurs branches professionnelles de police, Le parcours de Lahoucine Goghrod l'a amené à collaborer avec des organisations internationales de police et d'organisations diplomatiques internationales à travers le monde. Il est également, membre de l'Association Internationale de police (IPA) et de l'Association internationale des chefs de police (IACP). Avec plus de 18 ans d'expérience dans divers départements, y compris l'anti-terrorisme et Renseignements généraux au Metropolitan Police/ Scotland Yard à Londres, il montre un grand engagement dans la défense de sa patrie dans les institutions internationales. Il donne ainsi une image exemplaire de la compétence marocaine qui honore le drapeau marocain auprès des plus hautes sphères au Royaume Uni, et en Europe. En juillet 2016, il a été invité au Palais royal de Tétouan, à l'occasion de la Fête du Trône. En guise de reconnaissance de ses louables actions, il a reçu une Médaille d'honneur de la part du Premier ministre britannique. S. K.